Bone Collector est une adaptation du premier tome de la série romanesque créée par Jeffery Deaver.
Lincoln Rhymeest était un policier hors pair avant qu'un accident ne le rende tétraplégique. Dès le générique (très bonne idée d'ailleurs), il est présenté comme un expert en police scientifique (forensic), un essayiste et un conférencier.
La découverte du cadavre d'un notable de la ville de New York, par une jeune policière, pousse un de ses anciens collègues à faire appel à lui.
Bone Collector est, à ma connaissance, le seul film à utiliser la structure narrative dite du « voyage du héros » pour deux de ses personnages.
En effet, Lincoln Rhyme (Denzel Washington) et Amelia Donaghy (Angelina Jolie) connaissent de conserve « l'appel de l'aventure », « le refus », « le mentor », etc. ; quasiment étape par étape la structure popularisée par Christopher Vogler (à partir des travaux de Joseph Campbell).
Là où c'est ingénieux (et intéressant), c'est que le mentor traditionnel (ici Lincoln Rhyme) suivra, lui aussi ce parcours.
Si la loi du genre impose un tueur particulièrement imaginatif, les motivations de celui de Bone Collector expliquent, si je puis dire, le cheminement tordu de toute cette sanglante mise en scène. Âmes sensibles s'abstenir !
Bone Collector s'offre par ailleurs une distribution très convaincante.
Outre Denzel Washington et Angelina Jolie, impecables dans leur rôle respectif ; Luis Guzmán (que j'aime beaucoup), Queen Latifah (que je ne connaissais pas), ou encore Ed O'Neil pour ne citer qu'eux, ne font pas de la figuration.
La mise en scène, dont un saisissant travelling arrière, la photographie (avec une utilisation très x-filienne des lampes-torches), ou même le montage (notamment lors du twist final), j'ai déjà parlé du générique ; bref il y a une accumulation de bons choix dans différents secteurs qui font du thriller de Philip Noyce un très distrayant moment.
Même les dialogues de la version française sont savoureux. J'ai d'ailleurs remarqué un amusant « sauvageon » dans la bouche de Lincoln Rhyme. Terme mis au goût du jour par Jean-Pierre Chevènement peu de temps avant la sortie française du film.
Le personnage de Jeffery Deaver, qui m'a fait penser à une sorte de Nero Wolfe, Amelia Donaghy (Amelia Sachs dans les romans) endossant le rôle d'Archie Goodwin, sera de nouveau à l'honneur puisqu'une série télévisée vient de commencer sur la chaîne américaine NBC.
Lincoln Rhyme
La découverte du cadavre d'un notable de la ville de New York, par une jeune policière, pousse un de ses anciens collègues à faire appel à lui.
Bone Collector est, à ma connaissance, le seul film à utiliser la structure narrative dite du « voyage du héros » pour deux de ses personnages.
En effet, Lincoln Rhyme (Denzel Washington) et Amelia Donaghy (Angelina Jolie) connaissent de conserve « l'appel de l'aventure », « le refus », « le mentor », etc. ; quasiment étape par étape la structure popularisée par Christopher Vogler (à partir des travaux de Joseph Campbell).
Là où c'est ingénieux (et intéressant), c'est que le mentor traditionnel (ici Lincoln Rhyme) suivra, lui aussi ce parcours.
Si la loi du genre impose un tueur particulièrement imaginatif, les motivations de celui de Bone Collector expliquent, si je puis dire, le cheminement tordu de toute cette sanglante mise en scène. Âmes sensibles s'abstenir !
Bone Collector s'offre par ailleurs une distribution très convaincante.
Outre Denzel Washington et Angelina Jolie, impecables dans leur rôle respectif ; Luis Guzmán (que j'aime beaucoup), Queen Latifah (que je ne connaissais pas), ou encore Ed O'Neil pour ne citer qu'eux, ne font pas de la figuration.
La mise en scène, dont un saisissant travelling arrière, la photographie (avec une utilisation très x-filienne des lampes-torches), ou même le montage (notamment lors du twist final), j'ai déjà parlé du générique ; bref il y a une accumulation de bons choix dans différents secteurs qui font du thriller de Philip Noyce un très distrayant moment.
Même les dialogues de la version française sont savoureux. J'ai d'ailleurs remarqué un amusant « sauvageon » dans la bouche de Lincoln Rhyme. Terme mis au goût du jour par Jean-Pierre Chevènement peu de temps avant la sortie française du film.
Le personnage de Jeffery Deaver, qui m'a fait penser à une sorte de Nero Wolfe, Amelia Donaghy (Amelia Sachs dans les romans) endossant le rôle d'Archie Goodwin, sera de nouveau à l'honneur puisqu'une série télévisée vient de commencer sur la chaîne américaine NBC.
Le soucis de ce twist final est qu'il est complètement grotesque. Et qu'il ne suit absolument pas celui prévu dans le livre et qui est bien meilleur. Ils changent de tueur, un peu comme dans l'adaptation d'Eastwood du roman de Michael Connelly, Créance de Sang.
RépondreSupprimerOn devrait voir le bon cette fois dans la série tv.
J'ai effectivement la série en ligne de mire.
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