Précédemment dans Légion : Stephen Leeds a été engagé par les Laboratoires Azari, SA. pour retrouver un de ses scientifiques. Lequel « a trouvé le moyen d'appliquer la science aux vérités suprêmes de la religion. » dixit Tobias, un aspect de Stephen Leeds.
• Dans À fleur de peau Stephen est investi d'une nouvelle mission : retrouver un corps qui a disparu de la morgue.
______________
L'idée de Légion, alias Stephen Leeds a été soufflée à Brandon Sanderson par son ami Dan Wells :
Et si ..... les voix qu'entend un schizophrène, plutôt que de le pousser à la folie, lui rendaient service ?
Stephen Leeds est un surdoué, un génie, capable d'apprendre en très peu de temps quasiment n'importe quel savoir (langue, histoire, psychologie, techniques commando, etc.). Toutefois, plutôt que d'utiliser ce savoir comme n'importe lequel d'entre nous, Stephen créé, après chaque apprentissage, un « aspect ». Autrement dit une nouvelle personnalité, bien qu'il réfute être atteint du trouble dit de la « personnalité multiple », laquelle dispose alors d'une autonomie presque complète.
Chaque « aspect » est une hallucination qu'il est le seul à voir, et avec qui il communique (avec plus ou moins de bonheur).
Il y a Ivy, la psychologue, Tobias, l'historien, lui-même schizophrène (il entend la voix de Stan, un astronaute en orbite autour de la Terre), ou encore JC, un ex-Navy SEAL, etc.
En tout 47personnalités aspects différents. Lesquels logent dans l'une des quarante-sept pièces de son manoir*.
JC est, de son propre aveu, l'aspect préféré de Brandon Sanderson. Il l'a inventé en pensant à Adam Baldwin, acteur notamment dans les série Firefly ou encore Chuck, où justement ses personnages respectifs ont un nom dont les initiales sont « JC ». CQFD !
Si les deux novella traduites (jusqu'à maintenant, le cycle complet est constitué d'une troisième) par Mélanie Fazi, mélangent un contexte proche des enquêtes de Dirk Gently, le détective holistique de Douglas Adams [Pour en savoir +], Brandon Sanderson ne néglige pas pour autant les contenus disons, sérieux, des ses histoires : voyage dans le temps pour le premier, et biotechnologie pour le second.
Un peu moins de cent pages pour le premier, un peu plus du double pour le suivant, malgré la brièveté des aventures de Légion, l'auteur équilibre l'humour et le fond.
Si ça se lit vite, c'est surtout parce que c'est une lecture agréable et distrayante.
Les énigmes, les interactions entre Stephen Leeds et ses aspects, les multiples (eux aussi) rebondissements, font de ses deux novellas des lectures plus que recommandables.
Elles sont recommandées !
Autonomes, elles se savourent d'autant mieux qu'on les lit dans l'ordre.
À fleur de peau va derechef rejoindre The Maki Project 2020 !
______________
*Le manoir en question, constitué de 47 chambres donc, m'a fait penser que l'idée de Légion découlait peut-être aussi d'un moyen mnémotechnique, celui dit des loci, ou lieux en latin. Ou encore appelé « Palais de la mémoire ».
• Dans À fleur de peau Stephen est investi d'une nouvelle mission : retrouver un corps qui a disparu de la morgue.
______________
L'idée de Légion, alias Stephen Leeds a été soufflée à Brandon Sanderson par son ami Dan Wells :
Et si ..... les voix qu'entend un schizophrène, plutôt que de le pousser à la folie, lui rendaient service ?
Stephen Leeds est un surdoué, un génie, capable d'apprendre en très peu de temps quasiment n'importe quel savoir (langue, histoire, psychologie, techniques commando, etc.). Toutefois, plutôt que d'utiliser ce savoir comme n'importe lequel d'entre nous, Stephen créé, après chaque apprentissage, un « aspect ». Autrement dit une nouvelle personnalité, bien qu'il réfute être atteint du trouble dit de la « personnalité multiple », laquelle dispose alors d'une autonomie presque complète.
« Elle ne reviendra pas ? demandai-je à Ivy.
- Tu plaisantes ? Tu viens de lui dire qu'un type invisible qui te demande de tuer des gens s'est pointé contre ton gré. »
Chaque « aspect » est une hallucination qu'il est le seul à voir, et avec qui il communique (avec plus ou moins de bonheur).
Il y a Ivy, la psychologue, Tobias, l'historien, lui-même schizophrène (il entend la voix de Stan, un astronaute en orbite autour de la Terre), ou encore JC, un ex-Navy SEAL, etc.
En tout 47
JC est, de son propre aveu, l'aspect préféré de Brandon Sanderson. Il l'a inventé en pensant à Adam Baldwin, acteur notamment dans les série Firefly ou encore Chuck, où justement ses personnages respectifs ont un nom dont les initiales sont « JC ». CQFD !
« La moitié de son corps est en plastique, lança Ivy d'une voix sèche.
- La moitié de ma bagnole aussi, répondit JC. Ça ne l'empêche pas d'avoir de la gueule ! »
Si les deux novella traduites (jusqu'à maintenant, le cycle complet est constitué d'une troisième) par Mélanie Fazi, mélangent un contexte proche des enquêtes de Dirk Gently, le détective holistique de Douglas Adams [Pour en savoir +], Brandon Sanderson ne néglige pas pour autant les contenus disons, sérieux, des ses histoires : voyage dans le temps pour le premier, et biotechnologie pour le second.
Un peu moins de cent pages pour le premier, un peu plus du double pour le suivant, malgré la brièveté des aventures de Légion, l'auteur équilibre l'humour et le fond.
Si ça se lit vite, c'est surtout parce que c'est une lecture agréable et distrayante.
Les énigmes, les interactions entre Stephen Leeds et ses aspects, les multiples (eux aussi) rebondissements, font de ses deux novellas des lectures plus que recommandables.
Elles sont recommandées !
Autonomes, elles se savourent d'autant mieux qu'on les lit dans l'ordre.
À fleur de peau va derechef rejoindre The Maki Project 2020 !
______________
*Le manoir en question, constitué de 47 chambres donc, m'a fait penser que l'idée de Légion découlait peut-être aussi d'un moyen mnémotechnique, celui dit des loci, ou lieux en latin. Ou encore appelé « Palais de la mémoire ».
Commentaires
Enregistrer un commentaire