... La ville de Palm City doit faire face à une recrudescence de la délinquance, tout en assainissant sa police touchée par la corruption ; pour ce faire un nouveau chef de la police vient d'être nommé. Il n'occupera son poste que brièvement, victime de The Chess l'homme fort de la pègre.
Afin de faire face à ce nouvel aléa, le maire passe un accord avec Peter Flemming le patron d'Ark Industries, une société de police privée. Mais le passage d'une force de police publique au privé entraîne une hémorragie des effectifs, et Vincent Faraday un flic intègre, père de famille y voit une opportunité et propose ses services à Flemming.
Mais tout le monde ne travaille pas à visage découvert, ainsi Orwell diffuse-t-il au travers de son blog des informations sur la corruption policière et les agissements du milieu, informations dont il fera profiter Vincent Faraday. Ce dernier se retrouvera ainsi mêlé aux trafiques de The Chess qui instrumentalisera les médias pour le discréditer ....
... Nouvelle série télévisée adoptant un super-héros, longtemps chasse gardée de la bande dessinée, comme personnage principal The Cape, peut sembler au premier coup d'œil comme le simple résultat d'un mélange d'ingrédients vus ailleurs. Ce n'est pas faux, toutefois cette combinaison acquière dés ce premier épisode une identité qui lui est propre, et fait la preuve que le tout peut être plus grand que la somme des parties.
... On retrouve ainsi le motif du héros dont la réputation est bafouée et qui, pour se venger et recouvrer son honneur endosse un déguisement ou une autre identité, dans le cas de The Cape l'identité qu'il choisi fait sens avec sa situation. Elle est un lien avec son fils (qui ignore qu'il est vivant) avide lecteur d'un comic book dont le héros est justement The Cape.
La genèse du justicier est par ailleurs plutôt originale puisque ce sont des malfaiteurs qui vont lui donner ses techniques et son matériel. D'ailleurs l'introduction du Cirque du Crime dans le récit est un fabuleux coup de génie, il permet d'apporter une belle dose d'humour (voir Faraday entraîné au combat corps à corps par un nain est excellent) et de mystère dans l'histoire.
On voit trop souvent à mon goût, les histoires de super-héros récentes oublier un élément sinon indispensable du moins fort appréciable, le loufoque.
Or donc, la série n'oublie pas d'être pertinente au travers d'Orwell, qui s'il remplit un rôle guère éloigné de celui de Big Brother se place d'emblée par le choix de son pseudonyme du côté des "bons" puisque George Orwell est celui qui dénonce les agissement de Big brother. L'amateur de batmanerie aura reconnu en outre une parenté certaine entre Orwell et Oracle.
Bref vous l'avez compris, ce premier épisode de The Cape m'a conquis, autant par l'histoire, le rythme et les interprètes, que par la reconnaissance du ventre dont elle fait preuve et l'arrière plan dont elle se pare avec finesse.
Penguins Books par Shepard Fairey |
J'ai déjà cité Orwell, choix judicieux puisqu'il faut à la fois combattre le crime mais aussi l'installation d'un état policier, mais la série ne s'arrête pas là puisqu'elle propose de pousser le détail jusqu'à la charte graphique des affiches présentes dans la série et celle des couvertures d'une réédition (Penguins Books) des œuvres de George Orwell par Shepard Fairey.
Nous n'oublierons pas non plus l'allusion au Bartitsu, un art de self-défense britannique dont on pense qu'il a inspiré Arthur Conan Doyle pour le Baritsu, technique de combat qu'utilise Sherlock Holmes (un détective comme Vincent Faraday par ailleurs).
D'autant que les techniques développées par Edward William Barton-Wright à la fin du 19ième siècle utilise la cape comme instrument de défense (ou d'attaque) tout comme notre héros :
Et pour finir, une série télévisée qui cite la série 1963 mérite je pense un peu d'attention ...
Mystery Incorporated |
Ouah... ça a l'air terrible. J'achète.
RépondreSupprimerMoi aussi.
RépondreSupprimerMais comment la regarder ?
Pas en streaming quand même... ça ferait pleurer M'sieur Adopi.
Dans ce cas, télécharge.
RépondreSupprimerHein ?
Quoi ?
Non non, j'ai rien dit.
Jim