... Et si le père de Kal-El avait décidé de sauver son fils en l'envoyant certes sur Terre mais en choisissant précisément l'Empire Britannique comme lieu d'atterrissage ....
C'est cette histoire que nous racontent Kim Jonston & John Cleese au scénario, et John Byrne & Mark Farmer au dessin. Une version vous l'avez d'ores et déjà compris , humoristique de l'arrivée et des premiers pas de Superman sur notre planète.
C'est grosso modo l'histoire que l'on connait : découvert par un couple de fermiers les Clark, Colin (alias Superman) va devenir journaliste mais, Angleterre oblige ce n'est pas au sein d'un prestigieux journal qu'il va s'épanouir mais en travaillant pour un tabloïd.
Si l'humour fait mouche au début de l'histoire, sur un peu plus de 90 pages j'ai sérieusement accusé le coup. La description des pratiques de la presse à scandales sur presque autant de pages devient aussi ennuyeux que leurs sommaires, et je me demande encore l'intérêt de la cousine de Louisa, sans parler des déplacements incessants des parents adoptifs de Superman ....
Reste des situations qui m'ont vraiment fait rire, mais justement, je pense que sur de courtes (voire très courtes) histoires j'aurais été un bien meilleur client.
Côté artistique Byrne & Farmer m'ont comblé, c'est dynamique, lisible, les personnages sont très expressifs, des décors soignés, bref du tout bon.
Je crains bien que le nom de John Cleese employé pour ce GN ne relève un brin de l'abus d'étiquette. Apparemment, le scénario est basé sur une simple idée de Cleese ("Et si Superman était tombé en Angleterre?", sans doute), peut-être développée en partie par Kim "Howard" Johnson, le biographe plus ou moins officiel des Python, mais apparemment, c'est surtout John Byrne qui s'est retroussé les manches en décidant qu'il allait rendre tout ça désopilant.
RépondreSupprimerEt là, rien ne va plus...
Ce qui explique pourquoi tous les gags donnent une vision d'opérette de l'Angleterre — que Byrne connaît hyper bien, vu qu'il y a vécu les huit premières années de sa vie (^_____^) — et pourquoi l'humour de l'histoire s'essouffle au bout de deux ou trois pages.
Je crains bien que les termes "John Byrne" et "comique" ne soient guère miscibles, surtout quand le premier est censé produire l'autre...
"John Byrne" et "comique" et "involontaire" s'associent mieux - mais "risible" me convient.
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