Accéder au contenu principal

Le Frelon Vert

[..]  mais si ça se trouve, au moins, on ne s'ennuie pas en les regardant.  

C'est avec cette espérance que Jay Wicky clôt son commentaire sur le film Captain America. Tout à fait Jay pourrais-je dire en parlant du Frelon Vert, pas celui qui vient de sortir en salle, mais l'un des films où Bruce Lee y joue le rôle de Kato.


En fait de film, il s'agit de trois épisodes de la série télévisée réunis afin d'obtenir la durée d'un long-métrage.

... Je ne sais pas si cela tient aux dialogues, tellement évidents en regard des différentes situations qu'ils commentent qu'ils en deviennent surréalistes. Ou peut-être est-ce dû à la simplicité des scénarios, voire à leur naïveté (ce qui n'est pas forcément rédhibitoire loin s'en faut). En tout cas  ce Frelon Vert se regarde avec plaisir.

... La première aventure met le duo de justiciers sur la piste d'exécutions pour le moins singulières puisqu'elle prennent pour cibles des gens du milieu, mais surtout ces meurtres sont réalisés avec des armes qui sortent de l'ordinaire.
Le Frelon Vert et son fidèle Kato se verront opposer à un groupe de "grands chasseurs blancs" méchamment riches dans une sorte de remake de La Chasse du comte Zaroff. Une histoire que nous aurions pu intituler Green Hornet versus W.A.S.P [-_ô]


Et sans transition (littéralement) ce sont des extraterrestres qui débarquent dans le salon de Britt Reid (alias le Frelon Vert) afin qu'il diffuse un message à la télévision, Reid est en effet patron d'un groupe de presse, enjoignant les autochtones d'une zone géographique particulière  à évacuer les lieux le temps qu'un vaisseau spatial viennent les récupérer. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué dans cette nouvelle Guerre des Mondes.


Peu familier avec la série je me suis demandé si c'était du lard ou du cochon, en tout cas effet de surprise garantie !

Le dernier segment revient sur Terre, et plus précisément dans le quartier asiatique, manière de laisser feuler Bruce Lee alors qu'il distribue quelques coups de tatanes aériennes pour assainir le quartier des malfrats qui veulent s'y installer. On remarquera par ailleurs quelques scènes de combat qui semble ajoutées au fil du film, une façon de renforcer la présence du Petit Dragon certainement.

Rien de particulier si ce n'est que l'on retrouve déjà (un peu) la gestuelle de Bruce Lee qui fera fureur quelques années plus tard ; et surtout il me semble que l'acteur qu'affronte Bruce Lee dans le combat final est doublé par son ami Dan Inosanto ?! 

Dan Inosanto & Bruce Lee
En conclusion, un film agréable qui s'il ne casse pas des briques peut accompagner gentiment une heure et dix huit minutes de votre vie, ce qui n'est déjà pas si mal. 

Commentaires

  1. Je me rappelle avoir vu un extrait dans la séquence du téléspectateur.
    Celle de la partie de chasse.
    Une question me taraude...
    C'est qui le mec en vert à côté de Bruce Lee ?

    RépondreSupprimer
  2. à Zaïtchik,

    Je présume que tu veux parler de la première photo. Pour répondre à ta question, c'est Van Williams. C'était le partenaire de Bruce Lee dans cette série et c'est même lui qui avait le premier rôle.
    Par contre, en Chine, et pour les chinois, le premier rôle était bien-sûr attribué à Bruce Lee. Ils avaient même rebaptisé la série "Le Kato Show", Kato étant le patronyme du personnage interprété par Bruce Lee.

    RépondreSupprimer
  3. C'était juste du mauvais esprit...
    Une manière de dire que le pauvre héros s'est vu relégué au second plan à cause de la popularité de son comparse.
    ça doit énerver même le CPT Kirk.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Massacres à New York [Jack Cannon / Claro]

C'est un « tweet » de J ack C arr (l'auteur de Terminal List ), qui souhaitait un bon anniversaire à N elson D e M ille, qui a aiguisé ma curiosité.  Si j'avais - je crois ? - vu une adaptation cinématographique de l'un des romans de D e M ille ( Le déshonneur d'Ann Campbell ), je n'en avais en revanche jamais lus aucun.  Mon choix s'est donc porté sur L'Île des fléaux , roman disponible à la médiathèque, et premier d'une série dont le personnage principal est un certain John Corey .  Mal m'en a pris.              Je crois que c'est la pire traduction qu'il m'a été donnée de lire. Dès les premières pages on trouve un « détective », des « officiers », en lieu et place d'un inspecteur et d'agents. Un peu plus loin mais guère plus, le traducteur confond le canon d'une arme et son barillet, et cerise sur le gâteau (c'est le cas de le dire), construit une maison en pain d'épices ( gingerbread qui pour le coup a ici l

Sandman : Neil Gaiman & Co.

... J e viens de terminer l'histoire intitulée Ramadan , une magnifique histoire certainement l'une de mes favorites avec celle de Calliope ( K elley J ones), en plus dessinée par P . C raig R ussell. Juste avant je venais de lire le premier tome de la série dans la collection Urban Vertigo (traduction de P atrick M arcel) et, décidément, ça ne sera pas ma période préférée du titre. Je suis bien content que lorsque je me suis remis à lire Sandman , le premier tome n'était pas disponible à la médiathèque où je suis inscrit, sinon je n'aurais peut-être pas continué si j'avais comme il se doit, commencé par lui. Déjà il y a quelques années j'avais achoppé sur les premiers numéros (plusieurs fois), cela dit il y a quand même des choses qui m'ont réjoui dans ce premier tome : le premier numéro, le traitement de John Constantine , la présence de  G . K . C hesterton et l'idée du "lopin du Ménétrier", l'épisode n°8, " Hommes de bon

La disparition de Perek [Hervé Le Tellier]

« — Tu oublies un truc important, ajouta Gabriel.  — Dis pour voir…  — C'est nous les gentils. » Créé, selon la légende, lors d'une discussion de bistrot qui rassemblait J ean- B ernard P ouy, P atrick R aynal et S erge Q uadruppani, la série Le Poulpe est un mélange d'influences.              Paradoxalement il s'agissait de contrer la littérature de gare qualifiée de « crypto-fasciste », représentée par les SAS de G érard de V illiers, ou la série de L’Exécuteur par D on P endleton. Des titres bien trop présents dans les libraires des gares hexagonales aux dires des mousquetaires gauchistes, dont la visibilisé (et le succès)  serait ainsi gênée grâce à un projet tentaculaire ( sic ) d' agit-prop littéraire.              Une envie néanmoins déclenchée par la déferlante du Pulp Fiction 1994 de T arantino (d'où le surnom du personnage éponyme), qui allait mettre à l'honneur (pour le pire) la littérature des pulp magazines américains. Cherchez l'er