Globalia est un roman d'aventures et d'amour, une fable visionnaire sur la mondialisation sous-tendu par une réflexion sur l'état du monde… Une réflexion qui repose sur deux idées principales : d'abord, imaginer l'évolution possible des rapports Nord-Sud, sujet que connait assez Jean-Christophe Rufin, bien puisque, par profession, il voyage entre pays riches et pays pauvres. Ensuite, exploration de l'inattendu des démocraties, qui, après avoir triomphé dans les années 1990, commencent à révéler de plus en plus un caractère sinon totalitaire, du moins pas si paradisiaque qu'on le prétend.______________
.... Globalia faisait partie de ces romans qui, inexplicablement alors que je veux impérativement les lire, sont sans cesse repoussés.
Une lecture ajournée qui n'est plus maintenant qu'un mauvais souvenir.
Longtemps désiré, mais paradoxalement assez rapidement jugé pour ce qu'il n'était pas.
En effet, très vite le roman de Rufin m'est apparu au mieux comme un ersatz d'illustres prédécesseurs : 1984, Fahrenheit 451, Le Meilleurs des mondes, L’Âge de cristal ou encore Watchmen.
Mais c'est moi qui faisait fausse route, à l'instar de l'imbécile à qui on montre la Lune.
Très astucieux, tellement que j'ai failli m'arrêter avant la fin.
Globalia est un roman très riche dont je n'ai découvert la profondeur, la substantifique moelle serais-je tenter de dire, que rétrospectivement. Le type même de récit qu'on prend plaisir à relire quelques années plus tard, comme on sort sa boussole pour vérifier son azimut.
En tout cas un roman qui laisse, à n'en pas douter un souvenir extrêmement vivace.
Commentaires
Enregistrer un commentaire