…. Unstable Molecules est la concrétisation très étrange d’une idée de James Sturm, un auteur peu habitué des pages mainstream de la bande dessinée américaine.
Et d’ailleurs le résultat n’a rien à voir avec ce que publie d’ordinaire l’éditeur Marvel (du moins à ma connaissance).
En effet celui-ci imagine que la plus fantastique des familles de super-héros américains repose sur des gens ayant réellement existé. Jusque là rien qui ne sorte de l’ordinaire pour une maison d’édition habituée à épuiser toutes les possibilités pour maintenir - mois après mois - ses personnages dans les librairies spécialisées.
Parue entre mars et juin 2003 puis repris en recueil, la mini-série, dessinée par Guy Davis, raconte 24 heures de la vie de plusieurs personnes dont (et principalement) Reed Richard, Sue & Johnny Sturm (sic), et Ben Grimm, entre le 3 et le 4 octobre 1958.
Pas l’ombre d'un super-pourvoir, hormis dans quelques pages extraites du premier numéro de la série Fantastic Four (1961) - en dehors du cadre du récit - et celles d’un vrai-faux comic book Marvel : Vapor Girl.
Malgré un important paratexte visant à accentuer la véracité de la thèse de James Sturm, et même en y mettant beaucoup du mien jamais cette direction ne m’a semblé être plus qu’une aimable plaisanterie.
À vrai dire, nonobstant les patronymes et la ressemblance des personnages de cette histoire avec ceux de la célèbre équipe de super-aventuriers connue sous le nom des Quatre Fantastiques rien ne les relie et rien ici n’évoque vraiment la création de Stan Lee & Jack Kirby.
Et contre toute attente, ce qui pourrait apparaître comme un fiasco est une très belle réussite.
Les personnages, l’époque, les magnifiques dessins de Davis qui captent avec précision le langage corporel et les expressions des uns et des autres, ainsi que l’écriture de James Sturm (qui a aussi fait la mise en page) tout cela donne un résultat captivant de bout en bout.
Et surtout fait de Sue Sturm une « héroïne du quotidien » remarquable autour de laquelle tourne tout un monde. La « revanche » de la femme invisible en quelque sorte.
Même si pour le coup le terme de revanche semble bien peu approprié.
En outre, ce n’est certainement pas un hasard si le roman de Grace Metalious est si souvent cité.
…. Je ne sais pas si la fin des années 1950 est fidèlement représentée, où si l’amorce d’une nouvelle ère était si palpable que ça l’est dans les pages d’Unstable Molecules mais, cette parenthèse en clair-obscur acquière une intensité envoûtante au travers de « l’histoire vraie du plus grand quatuor de la BD ».
Et d’ailleurs le résultat n’a rien à voir avec ce que publie d’ordinaire l’éditeur Marvel (du moins à ma connaissance).
En effet celui-ci imagine que la plus fantastique des familles de super-héros américains repose sur des gens ayant réellement existé. Jusque là rien qui ne sorte de l’ordinaire pour une maison d’édition habituée à épuiser toutes les possibilités pour maintenir - mois après mois - ses personnages dans les librairies spécialisées.
Parue entre mars et juin 2003 puis repris en recueil, la mini-série, dessinée par Guy Davis, raconte 24 heures de la vie de plusieurs personnes dont (et principalement) Reed Richard, Sue & Johnny Sturm (sic), et Ben Grimm, entre le 3 et le 4 octobre 1958.
Pas l’ombre d'un super-pourvoir, hormis dans quelques pages extraites du premier numéro de la série Fantastic Four (1961) - en dehors du cadre du récit - et celles d’un vrai-faux comic book Marvel : Vapor Girl.
Malgré un important paratexte visant à accentuer la véracité de la thèse de James Sturm, et même en y mettant beaucoup du mien jamais cette direction ne m’a semblé être plus qu’une aimable plaisanterie.
À vrai dire, nonobstant les patronymes et la ressemblance des personnages de cette histoire avec ceux de la célèbre équipe de super-aventuriers connue sous le nom des Quatre Fantastiques rien ne les relie et rien ici n’évoque vraiment la création de Stan Lee & Jack Kirby.
Et contre toute attente, ce qui pourrait apparaître comme un fiasco est une très belle réussite.
Les personnages, l’époque, les magnifiques dessins de Davis qui captent avec précision le langage corporel et les expressions des uns et des autres, ainsi que l’écriture de James Sturm (qui a aussi fait la mise en page) tout cela donne un résultat captivant de bout en bout.
Et surtout fait de Sue Sturm une « héroïne du quotidien » remarquable autour de laquelle tourne tout un monde. La « revanche » de la femme invisible en quelque sorte.
Même si pour le coup le terme de revanche semble bien peu approprié.
En outre, ce n’est certainement pas un hasard si le roman de Grace Metalious est si souvent cité.
…. Je ne sais pas si la fin des années 1950 est fidèlement représentée, où si l’amorce d’une nouvelle ère était si palpable que ça l’est dans les pages d’Unstable Molecules mais, cette parenthèse en clair-obscur acquière une intensité envoûtante au travers de « l’histoire vraie du plus grand quatuor de la BD ».
Encore une très bonne lecture, même si comme tu le soulignes la présentation de l'idée de départ est assez étrange. Je n'ai pas saisi pourquoi il était important pour le scénariste de rattacher ses personnages à sa famille personnelle...
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