Résumé :
…. James Bond VARGR commence par 9 planches de course-poursuite très laconiques.
Ce pré-générique (en quelque sorte) est - comme le révélera par la suite ma lecture - l’incipit de la série qu’écrira le scénariste Warren Ellis.
Du moins les cinq épisodes contenus dans le recueil que vient de publier l’éditeur Delcourt que j’ai pu lire. Bond s’y montre déterminé, efficace et surtout, n’hésitant pas à abattre son adversaire.
Ce dernier point n’apparaît d’ailleurs pas comme une option mais comme le dénouement logique d’un affrontement avec le plus célèbre des espions de Sa Très Gracieuse Majesté.
Bond ne fait pas de prisonniers. Un modus operandi qu'il maintiendra coûte que coûte.
En cinq numéros, parus originellement sur un rythme mensuel entre novembre 2015 et mars 2016 chez l’éditeur américain Dynamite Entertainment, Ellis et son collaborateur le dessinateur Jason Masters livre un récit très linéaire mais d’une efficacité redoutable.
Le scénariste britannique montre qu’il n’est pas seulement l’auteur de travaux de commande dénués de la moindre implication que j’avais tendance à voir dans ses dernières productions.
Des prestations courtes, pas catastrophiques non plus, mais - compte tenu du talent que je lui prête – n’offrant que le minimum syndical. Là, en lisant VARGR, j’ai eu l’impression de retrouver le Warren Ellis de The Authority et ce n'est pas peu dire.
Il faut dire qu’il est magnifiquement secondé par Jason Masters un artiste dont le storytelling serait capable de faire de n’importe quel scénario un page-turner. Et VARGR n’est justement pas n’importe quel scénario, simple certes (pour l’instant cela dit, la prestation d’Ellis et Masters en est au dixième numéro chez Dynamite) mais captivant de bout en bout.
Que ce soit la personnalité de Bond et les rapports qu'il entretient avec les autres personnages, ou la façon de gérer sa mission (qui appartient plus au registre de l’imagination rocambolesque que de la réalité, ou du moins de ce que j’en perçois moi-même) le scénariste fait un sans-faute.
Et ça fait plaisir !
________
Traduction : Philippe Touboul
Lettrage : MOSCOW*EYE
James Bond est de retour à Londres après une mission teintée de vengeance à Helsinki, afin de reprendre une affaire qui a laissé un autre agent 00 sur le carreau.
…. James Bond VARGR commence par 9 planches de course-poursuite très laconiques.
Ce pré-générique (en quelque sorte) est - comme le révélera par la suite ma lecture - l’incipit de la série qu’écrira le scénariste Warren Ellis.
Du moins les cinq épisodes contenus dans le recueil que vient de publier l’éditeur Delcourt que j’ai pu lire. Bond s’y montre déterminé, efficace et surtout, n’hésitant pas à abattre son adversaire.
Ce dernier point n’apparaît d’ailleurs pas comme une option mais comme le dénouement logique d’un affrontement avec le plus célèbre des espions de Sa Très Gracieuse Majesté.
Bond ne fait pas de prisonniers. Un modus operandi qu'il maintiendra coûte que coûte.
En cinq numéros, parus originellement sur un rythme mensuel entre novembre 2015 et mars 2016 chez l’éditeur américain Dynamite Entertainment, Ellis et son collaborateur le dessinateur Jason Masters livre un récit très linéaire mais d’une efficacité redoutable.
Le scénariste britannique montre qu’il n’est pas seulement l’auteur de travaux de commande dénués de la moindre implication que j’avais tendance à voir dans ses dernières productions.
Des prestations courtes, pas catastrophiques non plus, mais - compte tenu du talent que je lui prête – n’offrant que le minimum syndical. Là, en lisant VARGR, j’ai eu l’impression de retrouver le Warren Ellis de The Authority et ce n'est pas peu dire.
Il faut dire qu’il est magnifiquement secondé par Jason Masters un artiste dont le storytelling serait capable de faire de n’importe quel scénario un page-turner. Et VARGR n’est justement pas n’importe quel scénario, simple certes (pour l’instant cela dit, la prestation d’Ellis et Masters en est au dixième numéro chez Dynamite) mais captivant de bout en bout.
Que ce soit la personnalité de Bond et les rapports qu'il entretient avec les autres personnages, ou la façon de gérer sa mission (qui appartient plus au registre de l’imagination rocambolesque que de la réalité, ou du moins de ce que j’en perçois moi-même) le scénariste fait un sans-faute.
Et ça fait plaisir !
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Traduction : Philippe Touboul
Lettrage : MOSCOW*EYE
OK, je pense le mettre sur ma liste d'achats. Merci Arty. :)
RépondreSupprimerle Warren ellis d' authority ? punaise encore un comics que je ne pensais pas acheter
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