Le sujet : Un mécano hors pair, qui purge une peine de prison, est recruté par une unité de police spécialisée dans les « go fast ».
À partir de cet intitulé fort simple, Guillaume Pierret signe un scénario et une réalisation à l'avenant. N'évitant pas les images d'Épinal que ce type de récit suggère, il les enchaîne avec un sens du spectacle qui fait plaisir à voir.
L'autre point fort de son long-métrage tient tout entier dans la concision avec laquelle le scénariste/réalisateur établit les rapports qu'entretiennent les personnages entre eux. En l’espace d'un plan, d'une moue, d'une étreinte, chacun enfile un profil psychologique et des liens affectifs qui le transforme en individu.
La substantifique moelle de « Balle perdue » tient quasiment toute entière dans son incipit, un braquage pour le moins original. C'est à partir de cette scène originelle que Guillaume Pierret bâtit son propos. C'est aussi elle qui en donnera le ton.
Si le casting est réduit, chacun joue son rôle avec conviction.
Mention particulière à l'équipe de cascadeurs, et à Alban Lenoir (dont l'expérience dans ce domaine est connue), ainsi qu'à Jean-Claude Lagniez (préparation mécanique), dont le travail apporte le cachet nécessaire à cette production pour la sortir du lot.
« Balle perdue » est une très chouette série B (dans le sens noble du terme), distrayante, pleine d'énergie, dotée d'une distribution très impliquée, et brillamment réalisée.
Rien de fondamentalement nouveau certes, mais l'espace d'une heure trente minutes on sera tenté d'y croire.
Bonne analyse. Je partage. Amitiés Arty.
RépondreSupprimerNa zdrowie !
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