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Picatrix [Valerio Evangelisti / Serge Quadruppani]

Cinquième tome si on se réfère à la chronologie des aventures de Nicolas Eymerich, mais sixième tome publié en Italie, « Picatrix » sous-titré d'un explicite « L'Échelle pour l'Enfer », a eu l'heur de faire l'objet d'un feuilleton radiophonique transalpin de 10 épisodes. 
Commercialisé par La Volte™ dans le cadre de l'intégrale que cet éditeur a consacré à Nicolas Eymerich, « Picatrix » a précédemment fait l'objet d'unes sortie en 2002 chez Rivage™, déjà dans une traduction de Serge Quadrupanni.
            Comme d'habitude pour ce cycle, Valerio Evangelisiti intercale à l'histoire qui s'intéresse à son inquisiteur d'autres histoires se déroulant à des époques différentes.
Si nous retrouvons Nicolas Eymerich en 1361, il partage donc le sommaire avec Marcus Frullifer, que nous avions découvert dans le premier tome du cycle [Pour en savoir +], et un détachement militaire de la RACHE en Afrique. Toutefois l'inquisiteur général d'Aragon fait aussi l'objet de courts chapitres intitulés « La face de la lune, quaestio première », « La face de la lune, quaestio Seconde », etc. plus mystérieux.
Opposé pour la première fois - de front - aux deux autres monothéismes majeurs du Moyen Âge , Nicolas Eymerich se confronte aussi à une femme de manière encore jamais vu.
            Si ce cinquième tome recèle de très bons moments et une dénouement surprenant, il est de mon point de vue handicapé par les deux autres intrigues : celle de Fruliffer ennuyeuse, et celle la RACHE très prévisible. D'autant que l'enquête qui se déroule en 1361 n'est pas, elle non plus, entièrement exempte de longueurs.
Or donc, si « Picatrix » se rachète par un ultime retournement de situation surprenant, et soyons juste, un Nicola Eymerich particulièrement odieux et fourbe ; ce cinquième tome m'apparaît comme le moins captivant de ceux que j'ai lus jusqu'à maintenant.
Rien qui n’entame cependant la motivation et la curiosité que je nourris pour ce cycle. 
Surtout si Nicolas Eymerich venait, dans ce tome, de rencontrer sa Irène Adler (?).  
 
(À suivre .....)         

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