Accéder au contenu principal

20th Century Boys


... Imaginez, ..... imaginez la mystérieuse disparition d'un couple, le meurtre d'un jeune étudiant, un signe sur le mur de la maison dudit couple, un fête d'anciens d'une école à la fin des années 90, des souvenirs, des souvenirs plus très clairs, une secte, une épidémie, une bande d'enfants à la fin des années 60, un "cahier de prédictions", les jumeaux les plus terribles du Japon, des clochards, un bébé.


Cette fois c'est à
San Francisco que quelqu'un s'est vidé de tout son sang

... 20th Century Boys est un formidable patchwork de 2 heures 16, mélangeant avec bonheur la naïveté et la fraîcheur d'une bande de gamins qui construisent une base secrète dans les hautes herbes et s'inventent une histoire de mecha qui vient ravager le japon puis le monde. Un monde qu'eux seuls pourront sauver, des gamins qui croquent des bonbons et s'émeuvent devant une affiche un peu polissonne, font du vélo et se bagarrent.
Trente ans plus tard les amis ce sont perdus de vue, à la faveur d'une petite fête des anciens de l'école le passé refait surface alors qu'une secte fait parler d'elle en ville.

De nouveaux réunis les anciens amis pourront-ils sauver le monde. Cette histoire qu'ils ont inventée est en passe de devenir réalité, une réalité bien cauchemardesque. Aussi incroyable soit-elle.


Passant des situations les plus loufoques à des scènes particulièrement saisissantes et crues avec une réussite étonnante ; 20th Century Boys insuffle une sensation d'émerveillement tout au long de ses 2 heures 16. Drôle, émouvant, extrêmement captivant, invraisemblabe, servit par des acteurs particulièrement talentueux le film de Yukihiko Tsutsumi est une belle réussite.

Il y avait un champ et là,se trouvait notre forteresse,
un refuge secret fait de hauts herbes,
notre
base secrète ...
Un méchant particulièrement charismatique et flippant, très flippant même, dans un film utilisant toutes les astuces possibles et imaginables pour nous tenir en haleine ; je ne vous cache pas que j'ai pensé aux films Fantomas en le voyant,ceux avec Louis de Funès auxquels on aurait rajouté quelques séquences bien gores ; une mise en scène astucieuse utilisant quelques effets de manche avec parcimonie mais beaucoup d'à propos : flashback, compte à rebours, rupture de rythme abrupte etc .. tout cela concours à faire de ce premier opus de la trilogie (oui c'est une trilogie) une très bonne surprise et un film éminemment divertissant.
Un environnement musical de très bon goût, le titre du film vient directement de la chanson éponyme de T-Rex, l'un des groupe phare du "glam rock", un style où toutes les audaces étaient possibles à l'instar du film.

Une qualité d'interprétation qui permet toutes les audaces (et il y en a), on y croit quelque soit la situation : des plus intimistes aux plus spectaculaires, des acteurs de doublage motivés et dynamiques apportent un part appréciable au plaisir que l'on retire de 20th Century Boys.


Les neuf guerriers réussiront-ils à sauver le monde ?


Commentaires

  1. Plutôt d'accord...Mais Dieu que c'est frustrant de devoir attendre la suite pour avoir des réponses ! Enfin on chuchote dans mon oreillette que c'est pour ça que c'est bon, parait-il....

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich