... Jack Lucas est un animateur de radio célèbre, suffisamment célèbre pour qu'on lui propose le projet d'une sitcom, un animateur dont le credo est de pourfendre ses auditeurs, de les rabaisser. Jusqu'au jour où .....
Jack Lucas est devenu vendeur dans un vidéo club, un alcoolique qui se morfond et s'apitoie sur son sort. Jusqu'au jour où .....
Le roi pêcheur c'est la quête du Graal manufacturée par la Cour des Miracles plutôt que par la Table Ronde.
La caractéristique principale de son cinéma comme le dit lui-même Terry Gilliam, c'est la traverser le miroir. Le roi pêcheur ce n'est pas des "chevaliers au temps des chevaliers". Ce n'est pas des "yuppies au temps des yuppies".
Le roi pêcheur c'est un îlot où vivent encore des chevaliers, quelque soit l'époque. Un îlot créé par la force de l'imagination .... ou de la folie.
Regarder un film de Gilliam c'est s'attendre à l'inattendu.
Si la perception (de la réalité) est une hypothèse, chez Terry Gilliam cette hypothèse s'inscrit dans une géométrie non euclidienne et son arithmétique repose sur le théorème suivant :
0 + 0 = la tête à Toto.
Si son imagination est riches en faunes et en flore, elle n'en oublie pas moins de fertiliser celle du spectateur.
Le cinéma de Gilliam c'est un engrais extrêmement puissant, un engrais de force 4, plein de panache.
Ahaha engrais de force, pas mal non ?! Force 4 et panache dans la même phrase, haha trop fort.
Wunderbar
Ce billet a été écrit entre 5 heures et 6 heures du matin le 4 novembre 2009.
Jack Lucas est devenu vendeur dans un vidéo club, un alcoolique qui se morfond et s'apitoie sur son sort. Jusqu'au jour où .....
Le roi pêcheur c'est la quête du Graal manufacturée par la Cour des Miracles plutôt que par la Table Ronde.
La caractéristique principale de son cinéma comme le dit lui-même Terry Gilliam, c'est la traverser le miroir. Le roi pêcheur ce n'est pas des "chevaliers au temps des chevaliers". Ce n'est pas des "yuppies au temps des yuppies".
Le roi pêcheur c'est un îlot où vivent encore des chevaliers, quelque soit l'époque. Un îlot créé par la force de l'imagination .... ou de la folie.
Regarder un film de Gilliam c'est s'attendre à l'inattendu.
Si la perception (de la réalité) est une hypothèse, chez Terry Gilliam cette hypothèse s'inscrit dans une géométrie non euclidienne et son arithmétique repose sur le théorème suivant :
0 + 0 = la tête à Toto.
Si son imagination est riches en faunes et en flore, elle n'en oublie pas moins de fertiliser celle du spectateur.
Le cinéma de Gilliam c'est un engrais extrêmement puissant, un engrais de force 4, plein de panache.
Ahaha engrais de force, pas mal non ?! Force 4 et panache dans la même phrase, haha trop fort.
Wunderbar
Ce billet a été écrit entre 5 heures et 6 heures du matin le 4 novembre 2009.
C'est malin, j'aime beaucoup ce film, mais je ne l'ai pas revu depuis bien des lunes (ma copie VHS a été rendue inutilisable par la mort de mon lecteur, et du coup, je l'avais refilée à quelqu'un, et je n'ai jamais vu passer le DVD).
RépondreSupprimerMais voilà une bien belle histoire de gens fracassés par la vie, aux prises avec leurs propres démons, qui au fin fond de la merde se redécouvrent une humanité. J'aime énormément et l'interprétation est exemplaire.