... Le banquier Favreaux est fort occupé. Il a maille à partir avec un maître-chanteur qui l'accuse d'être un fieffé coquin doublé d'un sale escroc.
Brillante illustration de la Loi de Murphy, un homme se présente sur sa propriété et prétend s'être fait accuser à sa place il y a des années. Il lui demande réparation et lui reproche d'avoir laissé mourir sa femme dans le dénuement le plus complet et de ne pas s'être occupé de son fils qui a depuis, disparu.
Si Favreau semble être une belle crapule, il n'en demeure pas moins un homme et courtise avec empressement l'institutrice de sa petite fille, mademoiselle Marie Verdier, qui semble cependant insensible à son charme et à son immense fortune.
Lors du bal donné en l'honneur des fiançailles de sa fille Jacqueline , Favreaux meurt subitement.
Cette mort soudaine qui plonge dans l'affliction sa fille, remet en cause le plan ourdi par la jeune et séduisante institutrice qui se révèle être en réalité Diana Monti, la redoutable chef d'une bande d'Apaches.
Brillante illustration de la Loi de Murphy, un homme se présente sur sa propriété et prétend s'être fait accuser à sa place il y a des années. Il lui demande réparation et lui reproche d'avoir laissé mourir sa femme dans le dénuement le plus complet et de ne pas s'être occupé de son fils qui a depuis, disparu.
Si Favreau semble être une belle crapule, il n'en demeure pas moins un homme et courtise avec empressement l'institutrice de sa petite fille, mademoiselle Marie Verdier, qui semble cependant insensible à son charme et à son immense fortune.
Lors du bal donné en l'honneur des fiançailles de sa fille Jacqueline , Favreaux meurt subitement.
Cette mort soudaine qui plonge dans l'affliction sa fille, remet en cause le plan ourdi par la jeune et séduisante institutrice qui se révèle être en réalité Diana Monti, la redoutable chef d'une bande d'Apaches.
L'Apache, sous ce nom popularisé par Le Petit Journal sous la plume d'Arthur Dupin ou celle de Victor Morris, se dissimule une figure criminelle du début du 20ième siècle, qui "réunie l'escroc, l'escarpe, le rôdeur de barrière, le cambrioleur, le faquin à poignard clandestin, l'homme qui vit en marge de la société, prête à toutes les sales besogne pour ne pas accomplir un labeur régulier, le misérable qui crochète une porte ou éventre un passant, parfois pour rien, pour le plaisir ...."
Cependant rien n'est perdu. Diana Monti apprend que Favreaux conservait par devers lui des dossiers compromettants sur nombre de personnalités importantes. Elle décide derechef de cambrioler la demeure du défunt mais, un mystérieux justicier semble vouloir l'empêcher de s'emparer desdits dossiers.
Passages secrets, résurectionnistes, montes-en-l'air, déguisements, faux-semblants, voix d'outre-tombe, détective féru de littérature, hommes et surtout femme masqués, acrobate de cirque, poulbot, pistolets & surins et bal musette sont les ingrédients de ce splendide film, auquel il faut ajouter une atmosphère légèrement sur-naturelle, renforcée par une musique magnifique : la séquence du bal est proprement sidérante de ce point de vue.
Pourtant cette richesse est subjuguée par la présence de Diana Monti.
En prude institutrice, en monte-en-l'air au seyant collant sombre, en danseuse de musette, en cornette, la belle ensorcelle personnages et spectateurs.
Intrépide, pugnace, intelligente, la belle Apache ne s'en laisse conter par personne, et méne sa bande à la baguette.
Interprétée avec gouaille par la magnifique et talentueuse Francine Bergé la gracieuse et redoutable criminelle crève l'écran (et quelques épidermes) et porte sur ses épaules cette histoire, hommage au Judex de Louis Feuillade.
... Si le film de 1963 réalisé par Georges Franju est en tout point exceptionnel il n'en demeure pas moins qu'il souffred'une petite imperfection, disons plutôt d'une erreur malheureuse.
... Celle d'avoir donné à ce film le nom d'un personnage qui s'il promet beaucoup, est des plus fades à l'écran.
Mutique, souvent dépassé, quasiment absent Judex c'est en quelque sorte l'Arlesienne masquée avec deux pieds gauches.
Passages secrets, résurectionnistes, montes-en-l'air, déguisements, faux-semblants, voix d'outre-tombe, détective féru de littérature, hommes et surtout femme masqués, acrobate de cirque, poulbot, pistolets & surins et bal musette sont les ingrédients de ce splendide film, auquel il faut ajouter une atmosphère légèrement sur-naturelle, renforcée par une musique magnifique : la séquence du bal est proprement sidérante de ce point de vue.
Pourtant cette richesse est subjuguée par la présence de Diana Monti.
En prude institutrice, en monte-en-l'air au seyant collant sombre, en danseuse de musette, en cornette, la belle ensorcelle personnages et spectateurs.
Intrépide, pugnace, intelligente, la belle Apache ne s'en laisse conter par personne, et méne sa bande à la baguette.
Interprétée avec gouaille par la magnifique et talentueuse Francine Bergé la gracieuse et redoutable criminelle crève l'écran (et quelques épidermes) et porte sur ses épaules cette histoire, hommage au Judex de Louis Feuillade.
... Si le film de 1963 réalisé par Georges Franju est en tout point exceptionnel il n'en demeure pas moins qu'il souffre
... Celle d'avoir donné à ce film le nom d'un personnage qui s'il promet beaucoup, est des plus fades à l'écran.
Mutique, souvent dépassé, quasiment absent Judex c'est en quelque sorte l'Arlesienne masquée avec deux pieds gauches.
Alors que Diana Monti est certainement la plus séduisante criminelle de la Belle Époque jamais vue.
Un magnifique personnage incarné par Francine Bergé dont le charme sensuel et espiègle, une espièglerie légèrement vénéneuse fait fureur à l'écran.
Le détective est aussi un personnage savoureux, seul ou en duo avec les enfants du films il supplante haut la main ce pauvre Judex. Même l'acrobate vole la vedette à notre justicier, malgré la brièveté de son rôle.Malgré cette faute de goût, Judex, (le film) est une œuvre à voir absolument.
Si vous voulez mon avis !
N'oublions pas Francis Blanche était grand amateur de romans populaires à la Fantômas, et qu'il n'est sans doute pas étranger à la présence du redoutable commissaire Fouvreaux de la DDT dans Signé Furax! Le Boudin sacré.
RépondreSupprimerSacré Francis, toujours tout faire à sa sauce.
RépondreSupprimerBon heureusement ça ne gâte rien.