Accéder au contenu principal

Astro City



Et si vous pouviez vous rendre dans le monde des super-héros ?




...
Je viens de relire l'album Astro City Héros Locaux dans sa version française, traduit par Jérémy Manesse.

Astro City est une bande dessinée hautement recommandable, le saviez-vous ?

Née aux alentours de 1995, cette série nous raconte la ville d'Astro City, de ses super-héros et surtout de ses habitants. C'est à la fois un hommage aux super-héros - principalement ceux du silver age, et aux créateurs de bande dessinée -, et des tranches de vie souvent émouvantes, de ses habitants.

Astro City Héros Locaux, comme son titre l'indique fait la part belle justement à ces "anonymes", ceux dont la maison est détruite lors d'une confrontation titanesque entre Samaritain et la "créature aquatique nommée Tentacus" ou lors du retour de Supersonique.

C'est encore Pete Donaceck, portier d'un hôtel et accessoirement sauveur anonyme d'une fillette, ou alors .....

Kurt Busiek et Brent Anderson brossent avec beaucoup de brio et de sensibilité - mais sans sensiblerie - la vie mouvementée d'une ville habitée par moult super-héros et traversée par au moins autant de menaces et autres "super-vilains". Sans compter les extraterrestres.




Si les habitants "sans super-pouvoirs" d'Astro City ont enfin leurs ménestrels en la personne de Busiek & Anderson, les deux larrons n'en oublient pas pour autant de nous montrer la vie des super-héros, mais toujours au-delà du "masque" et des conventions.
La vieillesse, les erreurs et les échecs ne sont pas oblitérés mais ils sont toujours racontés avec humanisme et une acuité à nulle autre pareille.

C'est un regard tendre porté sur la ville et ses habitants. Un regard tendre mais aussi plein d'humour .....


.... et si en me lisant vous pensez qu'Astro City est une série ronronnante et légèrement mièvre, détrompez-vous ! Busiek et Anderson conjuguent avec la même facilité, le même entrain et la même vitalité "humanisme" et "surprises".

Alors laissez-vous surprendre.


Commentaires

  1. Artemus Dada, éternel homme de goût, dont je partage l'opinion une fois de plus....

    Gaspe, cela fait -il de moi ...un homme de goût ?!

    En tout cas, Astro City, c'est comme le cochon, tout est bon.

    RépondreSupprimer
  2. N'exagérons pas, cela fait de toi un homme qui connait un homme de goût. Ce n'est déjà pas si courant matelot.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich