Digne cousin germain de Lobo, le premier héros Africain-Américain ayant eu un comic book attitré (chez l'éditeur Dell Comics) jamais répertorié (à ma connaissance) aux U.S.A., et de Jemal David (alias Otis Young) dont le souvenir a traversé les ans (il était la covedette de la série télévisée intitulée « Les Bannis ») ; River Bass, fruit du clavier de l’épatant scénariste Darko Macan et des crayons du talentueux Igor Kordey, s’installe chez Delcourt pour au moins deux albums.
Une équipe qui a déjà travaillé ensemble et des deux côtés de l'Atlantique: sur Soldier X [Pour en savoir +] et sur Nous les morts [Pour en savoir +].
Igor Kordey livre une prestation que son talent tendrait presque à rendre anodine tant il est constant. C’est un dessinateur rapide, au trait évocateur & ruptile*, qu’on n’oublie pas.
Rien à redire de ce côté-ci de la création : les personnages ont des trognes, sa sent la sueur et la poussière comme si on y était, et le storytelling est en Cinémascope™.
Non, si le bât blesse c'est du côté de Darko Macan, scénariste inspiré s’il en est (et parmi mes favoris), qui livre avec ce premier tome un récit très superficiel.
Le potentiel évident de son scénario n’est presque pas exploité, pas plus que son personnage, qui soit-dit en passant s’inspire d’un individu dont la vie a été historiquement attestée. Tout un pan du scénario me semble d'ailleurs absent de l'album (14,95 €).
Et pourtant ça commençait bien.
. Cela dit, si j’ai la dent un peu dure avec Darko Macan, je vois bien que nombre de ses pairs s’enorgueilliraient sûrement d’avoir pondu une telle histoire. Mais venant de lui, je ne peux m’empêcher d’être un peu déçu.
Reste que je serai du prochain tome [Pour en savoir +] à paraître en novembre 2017, dont voici la couverture :
Une équipe qui a déjà travaillé ensemble et des deux côtés de l'Atlantique: sur Soldier X [Pour en savoir +] et sur Nous les morts [Pour en savoir +].
Couleurs de Desko |
Rien à redire de ce côté-ci de la création : les personnages ont des trognes, sa sent la sueur et la poussière comme si on y était, et le storytelling est en Cinémascope™.
Non, si le bât blesse c'est du côté de Darko Macan, scénariste inspiré s’il en est (et parmi mes favoris), qui livre avec ce premier tome un récit très superficiel.
Le potentiel évident de son scénario n’est presque pas exploité, pas plus que son personnage, qui soit-dit en passant s’inspire d’un individu dont la vie a été historiquement attestée. Tout un pan du scénario me semble d'ailleurs absent de l'album (14,95 €).
Et pourtant ça commençait bien.
Traduction & lettrage : Fanny Thuillier |
Reste que je serai du prochain tome [Pour en savoir +] à paraître en novembre 2017, dont voici la couverture :
_____________
* Ruptile : terme de botanique qui signifie expansion d'un organisme qui explose sous la pression de sa propre énergie.
Commentaires
Enregistrer un commentaire