"Wild" n'est pas seulement l'équivalent de "sauvage", c'est aussi le participe passé du verbe "to will" (vouloir) |
« Ecrire, car c'est toujours récrire » J-L G.
Marcel Duchamp à plus d'un titre |
Wild Children n’invente donc pas un nouvel alphabet, mais plus sûrement de nouvelles combinaisons de mots anciens.
Ce graphic novel (i.e. album dont l’histoire paraît en une seule fois, par opposition à la compilation de périodiques) paru en 2012, l’un des tout premiers sinon le premier de ses scénarios publiés, brasse nombre de références implicites ou explicites [Hakim Bey, Marcel Duchamp, Grant Morrison, Warren Ellis, Marshal McLuhan, Jacques Derrida et son concept d’hantologie (qui fait particulièrement sens ici), etc.] dans un environnement particulièrement anxiogène : une prise d’otages dans un lycée.
"Si je les avais en face de moi, j'écouterais ce qu'ils ont à dire, ce que personne n'a fait" Marilyn Manson |
Rossmo & Wright ne sont pas pour rien dans l'attrait auquel invite Wild Children |
Si vous avez aimé Shoot de Warren Ellis & Phil Jimenez, Kill your boyfriend de Grant Morrison & Philip Bond, et si vous aimez Aleš Kot.
Ça doit être quelque chose pour que tu sois bien incapable d’en dégager le(s) message(s) ! Celui-là ne m'attirait pas et je n'ai pas fait l'effort de le chercher. L’œuvre la plus ancienne que j'ai lu de Kot est Change (2012/2013), écrits par Ales Kot, dessinés et encrés par Morgan Jeske. Je n'ai pas été entièrement convaincu.
RépondreSupprimerAu niveau des "messages" l’impression qui me reste c'est une sorte de "brouillard de guerre" (Cf. Clausewitz), autrement Kot donne des signaux parfois contradictoires, il est très elliptique, et manœuvre sur plusieurs terrains à la fois, etc.
SupprimerMais paradoxalement, j'ai bien aimé.
[-_ô]
Je me souviens aussi qu'il m'avait fallu du temps pour réussir à apprécier les dessins de Riley Rossmo dans ses autres créations : Green Wake (scénario de Kurtis J. Wiebe), Drumhellar (avec Alex Link), ou encore Rasputin (avec Alex Grecian).
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