••• Mini-série de quatre numéros écrite pour l’éditeur Valiant, Dead Drop, que l’on peut traduire pas « boîte aux lettres mortes », autrement dit un emplacement où les espions laissent des messages, est un team-up sous la forme d'une course-poursuite après un « McGuffin » qui dévoile sa nature de prétexte très rapidement.
En effet, il s’agit avant tout d’une histoire sans autre enjeux que de proposer un bon moment de lecture, laquelle n’oublie pas d’utiliser quelques unes des (intéressantes) fixettes du scénariste, et d’être complément autonome dans l’univers Valiant.
XO-Manowar, Archer de la série Archer & Armstrong, Beta-Max et le détective Cejudo (vus chez Quantum & Woody) se succèdent, sous le contrôle de Neville Alcott, genre de barbouze tiré à quatre épingle, aux basques de deux hackers détenant un virus extraterrestre mortel.
Si le scénariste Aleš Kot a décidé de nous amuser, il résout cependant son intrigue d’une manière presque originale, dans la mesure où il est assez rare que ses pairs aient recours à cette astuce.
Une conclusion qui s'accorde néanmoins tout à fait aux fixettes susdites. On est donc à 1/2 surpris. [-_ô]
Tout cela s'enchaîne dans la bonne humeur grâce aux dessins d'Adam Gorham dont la lisibilité est presque un tour de force, mais une totale réussite.
Certaines des couvertures méritent également le détour dont celles de Raul Allen, particulièrement réussies, comme on pourra en juger ci-dessous :
••• En définitive Dead Drop offre une petite centaine de pages d'humour potache avec de vraies pépites dedans, sans être pour autant totalement décérébrée.
Aleš Kot capable d'écrire de la BD « prise-de-tête », est aussi à l'aise dans le registre de la comédie. Même si chez lui il y a toujours quelque chose de singulier, d'un peu zarb dans le burlesque.
Adam Gorham, que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant, a retenu mon attention. J'espère qu'il a aussi attiré celle des editors.
En effet, il s’agit avant tout d’une histoire sans autre enjeux que de proposer un bon moment de lecture, laquelle n’oublie pas d’utiliser quelques unes des (intéressantes) fixettes du scénariste, et d’être complément autonome dans l’univers Valiant.
Oui, la vie est souvent plus compliquée qu'elle n'en a l'air |
Si le scénariste Aleš Kot a décidé de nous amuser, il résout cependant son intrigue d’une manière presque originale, dans la mesure où il est assez rare que ses pairs aient recours à cette astuce.
Une conclusion qui s'accorde néanmoins tout à fait aux fixettes susdites. On est donc à 1/2 surpris. [-_ô]
Les planches sobres mais très efficaces d'Adam Gorham |
Certaines des couvertures méritent également le détour dont celles de Raul Allen, particulièrement réussies, comme on pourra en juger ci-dessous :
••• En définitive Dead Drop offre une petite centaine de pages d'humour potache avec de vraies pépites dedans, sans être pour autant totalement décérébrée.
Aleš Kot capable d'écrire de la BD « prise-de-tête », est aussi à l'aise dans le registre de la comédie. Même si chez lui il y a toujours quelque chose de singulier, d'un peu zarb dans le burlesque.
Adam Gorham, que je ne connaissais pas jusqu'à maintenant, a retenu mon attention. J'espère qu'il a aussi attiré celle des editors.
Alléchant. Faut que je trouve ça, tu m'as accroché avec ce petit topo.
RépondreSupprimerConcernant la couverture et son artiste, il convient de préciser que Raul Allen a été le partenaire/assistant occasionnel de David Aja ("Immortal Iron Fist", "Hawkeye"), et l'influence de ce dernier est évidente (une composition visuelle originale, soignée, qui joue sur les effets d'ombres et de lumière...).
Salut amigo, j'y voyais plus un clin d’œil à Eisner et à Saul Bass plutôt que l'influence d'untel ou d'untel.
SupprimerMais celle d'Aja m'avait complètement échappé.
Je devais être mal luné le jour où j'ai lu cette histoire, parce que pour le coup Ales Kot a pris le contrepied de mon horizon d'attente le concernant, en réalisant une histoire que j'ai trouvée linaire, sans originalité, avec un humour pesant. Au final ce qui m'a le plus plu, ce sont les couvertures de Raúl Allén.
RépondreSupprimeroui tu as raison, en tenant compte de son travail chez Image, ou même Marvel, ce petit run chez Valiant a des allures de récréation.
SupprimerMais j'ai été, finalement, très agréablement surpris.