Selon une source proche de Glen Cook, le texte original aurait été amputé de 80 000 mots (à peu près 160 pages en interlignes simples) par lui-même. Ce qui paraît énorme pour un livre qui fait 256 pages en version originale.
Les raisons de cette révision ne me sont pas très claires.
Mais elle explique sûrement l'entrée en matière très brutale. Et qu'au final « Le Dragon ne dort jamais » soit aussi amphigourique.
Glen Cook, auteur connu et reconnu de Fantasy livre avec ce roman, un space opera militaire et épique. Si le titre peu prêter à confusion, la couverture de Manchu, moins équivoque, ne laisse pas de place au doute.
« Le Grégor Oublié effectuait un circuit trapézoïdal régulier entre L. Maronia, K. Foulorii, M. Benica et D. Suttonica B. Depuis toujours et pour toujours. Le Voyageur Hansa Rituel Fidèle avait été porté disparu pendant un temps, mais retrouvé vingt ans plus tôt par le XVII Macedonica. Pirates. Aucun signe de vie à bord. »
La citation ci-dessus est un bon exemple de la prose de Cook traduite par Frank Reichert.
Des noms des vaisseaux pittoresques, des phrases courtes, souvent sibyllines ; même avec le contexte. S'y ajoute des chapitres également très courts.
Beaucoup de personnages (et de points de vue), dont certains ont des clones, des Vaisseaux (avec une majuscule) capables de projeter des « hologrammes organiques », un Réseau, sorte d'autoroutes de l'espaces, un ennemi Extérieur, des manœuvres politico-commerciales, etc.
« Le Dragon ne dort jamais » est donc un roman très riche, auquel la traduction ajoute son grain de sel.
Ainsi peut-on y lire que « ses mains sucraient les fraises », que « les spectres ne pigeaient que pouic » ou « qu'on risquait de devenir schabraque ». Sans souci d’exhaustivité certes mais sans oublier pour autant le verbe rengracier. Au sujet duquel j'ai dû ouvrir mon dictionnaire d'argot.
Frank Reichert s'est visiblement donné du mal pour transcrire les particularismes des uns et des autres aux travers des dialogues. Pour un résultat souvent incongru.
Mais cet univers, qu'on devine très captivant n'est visiblement pas pour tous les lecteurs.
Souvent trop évasif, l'auteur n'y offre que peu de portes d'entrée. En plus, Glen Cook a mitonné une intrigue dont les rebondissements laissent pantois, où certains personnages ont plusieurs volte-face en magasin. Des personnages parfois clonés. Je vous laisse imaginer le foutoir !
En définitive, « Le Dragon ne dort jamais » est un roman que je soupçonne d'être très captivant, mais qui m'est resté, en grande partie, totalement incompréhensible.
Si c'était à refaire, j'en abandonnerais la lecture, sans remord, dès les premiers signes de complexité. Car ceux-ci se révéleront au final totalement gratuits (contrairement à ce que je croyais alors).
Les raisons de cette révision ne me sont pas très claires.
Mais elle explique sûrement l'entrée en matière très brutale. Et qu'au final « Le Dragon ne dort jamais » soit aussi amphigourique.
Glen Cook, auteur connu et reconnu de Fantasy livre avec ce roman, un space opera militaire et épique. Si le titre peu prêter à confusion, la couverture de Manchu, moins équivoque, ne laisse pas de place au doute.
« Le Grégor Oublié effectuait un circuit trapézoïdal régulier entre L. Maronia, K. Foulorii, M. Benica et D. Suttonica B. Depuis toujours et pour toujours. Le Voyageur Hansa Rituel Fidèle avait été porté disparu pendant un temps, mais retrouvé vingt ans plus tôt par le XVII Macedonica. Pirates. Aucun signe de vie à bord. »
La citation ci-dessus est un bon exemple de la prose de Cook traduite par Frank Reichert.
Des noms des vaisseaux pittoresques, des phrases courtes, souvent sibyllines ; même avec le contexte. S'y ajoute des chapitres également très courts.
Beaucoup de personnages (et de points de vue), dont certains ont des clones, des Vaisseaux (avec une majuscule) capables de projeter des « hologrammes organiques », un Réseau, sorte d'autoroutes de l'espaces, un ennemi Extérieur, des manœuvres politico-commerciales, etc.
« Le Dragon ne dort jamais » est donc un roman très riche, auquel la traduction ajoute son grain de sel.
Ainsi peut-on y lire que « ses mains sucraient les fraises », que « les spectres ne pigeaient que pouic » ou « qu'on risquait de devenir schabraque ». Sans souci d’exhaustivité certes mais sans oublier pour autant le verbe rengracier. Au sujet duquel j'ai dû ouvrir mon dictionnaire d'argot.
Frank Reichert s'est visiblement donné du mal pour transcrire les particularismes des uns et des autres aux travers des dialogues. Pour un résultat souvent incongru.
Mais cet univers, qu'on devine très captivant n'est visiblement pas pour tous les lecteurs.
Souvent trop évasif, l'auteur n'y offre que peu de portes d'entrée. En plus, Glen Cook a mitonné une intrigue dont les rebondissements laissent pantois, où certains personnages ont plusieurs volte-face en magasin. Des personnages parfois clonés. Je vous laisse imaginer le foutoir !
En définitive, « Le Dragon ne dort jamais » est un roman que je soupçonne d'être très captivant, mais qui m'est resté, en grande partie, totalement incompréhensible.
Si c'était à refaire, j'en abandonnerais la lecture, sans remord, dès les premiers signes de complexité. Car ceux-ci se révéleront au final totalement gratuits (contrairement à ce que je croyais alors).
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