« Il n’y a qu’une seule bonne intrigue : les choses ne sont pas ce qu’elles semblent être. » Jim Thompson dixit !
Relire Identity Crisis [Pour en savoir +] de Brad Meltzer m’a permis de constater qu’un de ses romans, « Mort avec retour », traduit en 2009 par Emmanuel Pailler, était passé sous mon radar.
Il s’agit d’un thriller qui se passe dans l’entourage proche d’un président (fictif) des États-Unis.
« Dans six minutes, l’un de nous serait mort. Tel était notre destin. Nous ne nous doutions de rien l’un et l’autre ». C’est par ces trois phrases, dignent d'une accroche de tabloïd a sensations, que débute une intrigue qui prendra presque 450 pages à aboutir. Sans qu'on les voit vraiment passer.
Avec ce sixième roman Brad Meltzer a visiblement acquis la pleine maîtrise dans l’art de l’angoisse et de l’impatience.Certes, il faut faire des concessions et vouloir jouer le jeu, mais le résultat en vaut largement la chandelle.
Documenté, l’auteur remercie entre autres ressources les anciens présidents Bush, et son épouse Barbara, ainsi que Bill Clinton pour leur aide et leur soutient.
Divertissant, même dans ces passages obligés (comme le tueur atteint d’apophénie par exemple), « Mort avec retour » est un roman dont le seul risque, à mon avis, et qu’il vous fasse passer un bon moment.
Écrit avec autant de point de vue qu’il y a de personnages principaux, technique qui permet de participer à ce qui se passe une fois plonger dedans.
« Mort avec retour » est aussi un roman énergisant, en ce que les désirs contrariés ne le resteront pas pour tout le monde.
De manière assez amusante, grâce à la traduction d'Emmanuel Pailler, j'ai appris une nouvelle expression : « bâti à chaux et à sable ». Amusante, car une bonne partie du suspense tourne justement autour de mots croisés, et que cette expression ferait une belle définition pour une grille de six lettres.
Bref, désormais disponible à petit prix, « Mort avec retour » est une occasion qu'on peut ne pas rater.
Commentaires
Enregistrer un commentaire