.... Si j'ai développé un intérêt si je puis dire, pour les tueurs en série au début des années 1990 ; il y a longtemps que ce "personnage" devenu presque un archétype de la culture de masse, a cessé de m'intéresser.
Et pourtant Le Tueur de la Green River en est un, mais pour le coup c'est le dessinateur Jonathan Case qui m'a fait lire cet album de BD (Pour en savoir +), qui n'est par ailleurs pas vraiment une oeuvre de fiction.
En effet, le scénariste - Jeff Jansen - est le propre fils de l'un des enquêteurs ayant travaillé sur l'affaire et, lui-même journaliste, ce récit est plus un reportage sous la forme d'une bande dessinée qu'autre chose.
Dark Horse son éditeur américain le classe d'ailleurs dans la catégorie « non-fiction ».
Outre son approche documentaire donc, Jansen a l'intelligence de se focaliser sur un période très courte de l'affaire, qui a presque durée 20 ans, avec quelques flash back, dont le résultat est en fait un portrait de son père.
Et en creux celui du tueur en question.
Sans effet sensationnaliste, le scénariste et le dessinateur distillent un sentiment de malaise très dérangeant. Cependant par un habile effet de texte, le lecteur est légèrement en avance sur les enquêteurs, ce qui n'empêche pas le « coup de théâtre » de l'enquête de faire son effet.
Les auteurs n'oublient pas non plus les victimes, et là encore Jeff Jansen fait preuve de beaucoup de discernement dans son traitement.
.... Dessiné dans un noir et blanc sobre, avec des personnages qui en disent autant avec leur visage et leur corps qu'avec leurs mots, et certains cadrages parlent d'eux-mêmes, Le Tueur de la Green River est une sacrée claque.
Complétée par une préface signée Stéphane Bourgoin, l'un des spécialistes français des tueurs en série, et publiée par l'éditeur Ankama (traduction Astrid Mélite) dans un très chouette format, Le Tueur de la Green River n'est définitivement pas à mettre entre toutes les mains.
Et pourtant Le Tueur de la Green River en est un, mais pour le coup c'est le dessinateur Jonathan Case qui m'a fait lire cet album de BD (Pour en savoir +), qui n'est par ailleurs pas vraiment une oeuvre de fiction.
En effet, le scénariste - Jeff Jansen - est le propre fils de l'un des enquêteurs ayant travaillé sur l'affaire et, lui-même journaliste, ce récit est plus un reportage sous la forme d'une bande dessinée qu'autre chose.
Dark Horse son éditeur américain le classe d'ailleurs dans la catégorie « non-fiction ».
Outre son approche documentaire donc, Jansen a l'intelligence de se focaliser sur un période très courte de l'affaire, qui a presque durée 20 ans, avec quelques flash back, dont le résultat est en fait un portrait de son père.
Et en creux celui du tueur en question.
Sans effet sensationnaliste, le scénariste et le dessinateur distillent un sentiment de malaise très dérangeant. Cependant par un habile effet de texte, le lecteur est légèrement en avance sur les enquêteurs, ce qui n'empêche pas le « coup de théâtre » de l'enquête de faire son effet.
Les auteurs n'oublient pas non plus les victimes, et là encore Jeff Jansen fait preuve de beaucoup de discernement dans son traitement.
.... Dessiné dans un noir et blanc sobre, avec des personnages qui en disent autant avec leur visage et leur corps qu'avec leurs mots, et certains cadrages parlent d'eux-mêmes, Le Tueur de la Green River est une sacrée claque.
Complétée par une préface signée Stéphane Bourgoin, l'un des spécialistes français des tueurs en série, et publiée par l'éditeur Ankama (traduction Astrid Mélite) dans un très chouette format, Le Tueur de la Green River n'est définitivement pas à mettre entre toutes les mains.
Cette BD constitue également un excellent souvenir de lecture pour moi, avec une manière efficace de mettre en évidence les doutes de l'enquêteur au fil des années qui passent, sans aucun sensationnalisme.
RépondreSupprimer