« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas. Au profit de gens qui se connaissent mais ne se massacrent pas. » Paul Valéry
Récit allégorique sous la forme d'une histoire de Sf très ingénieuse, « AKKAD » résiste un certain temps à faire commerce de ses atouts.
Et pour cause, puisque aucun de ceux qui y participent ne sont au courant de tous les tenants et les aboutissants de cette aventure.
Et pour cause, puisque aucun de ceux qui y participent ne sont au courant de tous les tenants et les aboutissants de cette aventure.
Le point de départ, sans déflorer l'intrigue, est celle d'une « invasion » en cours par des extraterrestres (?), qui s'ils rappellent ceux que mettra en scène Paul Verhoeven en 1997, ne s'en inspire pas, puisque de l'aveu même de Clarke, il n'a pas vu le film en question.
Un « club » de cinq jeunes gens est donc sélectionné en vue de trouver une solution qui inversera la situation en notre faveur.
Bien entendu rien ne se passera comme prévu.
Si le projet en question est étasunien, la tournure qu'il prendra fera intervenir un groupe de militaires russes pour tenter de redresser la situation.
Relativement sibyllin quant à son surprenant dénouement, « AKKAD » entretient notre intérêt avec des personnages intéressants, et des moments d'action qui ne le sont pas moins.
Comme je l'ai dit en commençant, si l'invasion, si l'expérience en cours visant à renverser le rapport de force, si la panorama de cette planète assiégée, et la course-poursuite qui occupera une partie du récit font de cet album une lecture agréable, c'est l'inattendu final qui lui donne une aura qui risque de briller pas mal de temps sur vos étagères.
Un album « coup de cœur », qui m'a donné envie de me pencher sur les albums précédents de Clarke, et de de surveiller attentivement les prochains.
Mention : Très très bien !
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