"Un seul flocon gris qui descendait, lentement tamisé.
Il le saisit dans sa main et le regarda expirer là,
comme la dernière hostie de la chrétienté."
Il le saisit dans sa main et le regarda expirer là,
comme la dernière hostie de la chrétienté."
... La Route (2006), le roman de Cormac McCarthy prix Pulitzer, adapté récemment au cinéma existe aussi en format audio.
J'ai expérimenté avec bonheur les livres audio avec le premier tome de la trilogie Millénium un peu avant la période estivale. Je récidive donc avec La Route interprété, excellemment interprété devrais-je dire par Eric Herson-Macarel.
... Alors que je m'abandonnais tranquillement sans velléités particulières au premier chapitre, j'ai été aussitôt ou presque, happé et par le texte et par la voix captivante du conteur.
Résultat : dix chapitres plus tard j'ai par la force des aléas de la vie arrêté mon périple avec une seule hâte, reprendre La Route dés que j'aurai un moment de libre.
Ce roman est le récit d'un homme et de son fils marchant dans un monde que l'on peut qualifier de "post-apocalyptique" pour faire court et sobre, recouvert de cendres et pratiquement désert. Ils poussent un vieux caddie bourré de couvertures, de boîtes de conserve, d'une lampe à huile ...
Et d'un rétroviseur, pour surveiller leurs arrières.
Direction, le sud....
Ce qui frappe dés l'amorce du premier chapitre, c'est la simplicité de la narration, en totale adéquation avec la simplicité des rapports entre l'homme et l'enfant.
Deux êtres humains dont on ne connaît pas le nom (au point où j'en suis arrivé pour l'instant en tout cas), un père et un fils ; un père dont le but hormis survivre est de conserver sa dignité humaine.
Pour vous faire une petite idée, voici un extrait du livre audio, le premier chapitre :
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