... Est un film particulièrement étrange et fascinant inspiré du roman éponyme de Tiziano Sclavi, qui a par ailleurs ignitié la série de fumetti transalpine Dylan Dog.
À la limite du grotesque et du grand guignol au commencement, le film se nimbe petit à petit d'une voile extrêmement poétique, voire onirique sans toutefois se départir de scènes pour le moins dérangeantes, absurdes, et souvent très drôles.
De situations loufoques en farces macabres, de circonstances incongrues en blagues de troisième zone le film s'achemine vers un final de toute beauté et tout à fait inattendu.
Ruppert Everett est lui aussi d'une beauté saisissante et d'un charisme affolant, François Hadji-Lazaro dont le physique se situe à l'opposé du spectre de celui d'Everett apporte une épaisseur et une sensibilité à son personnage mutique remarquablement parlantes et expressives.
Plutôt que de digresser plus longuement sur DellaMorte DellAmore regardons quelques captures d'image :
... Un film qui doit encore plus s'apprécier à la deuxième projection si vous voulez mon avis, une fois le dénouement connu.
Toutefois, il me semble opportun de préciser que DellaMorte DellAmore ne convient ni à un public trop jeune, ni aux spectateurs sujets à la rétention anale résultat d'un trop profond sérieux.
Dont acte !
... Pour les amateurs de fumetti, quelques pages d'une aventure de Dylan Dog sont accessibles par-ici
Arrivederci !
Je ne résiste pas à la tentation de citer ici même une cultissime réplique de FHL dans ce film :
RépondreSupprimer"gna."