Accéder au contenu principal

Mister Frost


... C'est  la lecture de la réaction de Philippe Setbon consécutive à sa découverte de la présence de son film dans La Caverne des Introuvables qui m'a donné envie de voir Mister Frost.
Je connais Philippe Setbon essentiellement à travers trois de ses romans : Fou de coudre, Desolata et Mangeur d'âmes. Des romans dont je garde un très bon souvenir. Bref tout ça pour dire que j'avais un a priori positif avant de commencer de voir Mister Frost. Ajoutez que l'on y retrouve Jeff Goldblum, un acteur que j'aime bien ; et vous voyez que tout cela démarre sous les meilleurs auspices.


... Dans son ouvrage Mythe & Super-Héros Alex Nikolavitch consacre un chapitre au mystère des origines des super-héros costumés ..

[...]
Réitérer le mythe, c'est assurer la pérennité de la culture d'un peuple, la pérennité de l'ordre sur lequel repose sa société et, in fine, la pérennité du monde lui-même (certains peuples aborigènes d'Australie avaient poussé très loin ce principe : si le mythe de création n'est pas redit régulièrement, le monde lui-même finit par l'oublier et, ce faisant par perdre son identité propre et se déliter). [..]
Mythe & Super-HérosLes Moutons Électriques, éditeur 

Cette citation est peu ou prou le résumé de Mister Frost, à cela s'ajoute une ambiance, une atmosphère qui sème le doute dans l'esprit du spectateur, à l'instar de l'esprit des protagonistes d'ailleurs, enfin pour ceux qui ne l'ont pas égaré.


Mister Frost n'a eu de cesse de m'évoquer un autre excellent film évoluant dans le même registre : Rendez-vous avec la Peur de Jacques Tourneur (1957), j'y ai retrouvé les mêmes impressions, les mêmes sentiments ; et la même satisfaction d'avoir assisté à la projection un excellent film.

Et vous ?

Commentaires

  1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  2. Je suis bien d'accord avec toi au sujet de Goldblum, peut employé et comme tu le dis pas "utilisé" à sa juste valeur.

    Encore dernièrement j'ai regardé New York Section Criminelle où il a obtenu un rôle important, eh bien c'est bien fade tout ça. Plutôt dommage compte tenu du départ de Vincent D'Onofrio qui lui avait un chouette rôle légèrement azimuté.

    Hasta luego amigo !

    RépondreSupprimer
  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Massacres à New York [Jack Cannon / Claro]

C'est un « tweet » de J ack C arr (l'auteur de Terminal List ), qui souhaitait un bon anniversaire à N elson D e M ille, qui a aiguisé ma curiosité.  Si j'avais - je crois ? - vu une adaptation cinématographique de l'un des romans de D e M ille ( Le déshonneur d'Ann Campbell ), je n'en avais en revanche jamais lus aucun.  Mon choix s'est donc porté sur L'Île des fléaux , roman disponible à la médiathèque, et premier d'une série dont le personnage principal est un certain John Corey .  Mal m'en a pris.              Je crois que c'est la pire traduction qu'il m'a été donnée de lire. Dès les premières pages on trouve un « détective », des « officiers », en lieu et place d'un inspecteur et d'agents. Un peu plus loin mais guère plus, le traducteur confond le canon d'une arme et son barillet, et cerise sur le gâteau (c'est le cas de le dire), construit une maison en pain d'épices ( gingerbread qui pour le coup a ici l

Sandman : Neil Gaiman & Co.

... J e viens de terminer l'histoire intitulée Ramadan , une magnifique histoire certainement l'une de mes favorites avec celle de Calliope ( K elley J ones), en plus dessinée par P . C raig R ussell. Juste avant je venais de lire le premier tome de la série dans la collection Urban Vertigo (traduction de P atrick M arcel) et, décidément, ça ne sera pas ma période préférée du titre. Je suis bien content que lorsque je me suis remis à lire Sandman , le premier tome n'était pas disponible à la médiathèque où je suis inscrit, sinon je n'aurais peut-être pas continué si j'avais comme il se doit, commencé par lui. Déjà il y a quelques années j'avais achoppé sur les premiers numéros (plusieurs fois), cela dit il y a quand même des choses qui m'ont réjoui dans ce premier tome : le premier numéro, le traitement de John Constantine , la présence de  G . K . C hesterton et l'idée du "lopin du Ménétrier", l'épisode n°8, " Hommes de bon

La disparition de Perek [Hervé Le Tellier]

« — Tu oublies un truc important, ajouta Gabriel.  — Dis pour voir…  — C'est nous les gentils. » Créé, selon la légende, lors d'une discussion de bistrot qui rassemblait J ean- B ernard P ouy, P atrick R aynal et S erge Q uadruppani, la série Le Poulpe est un mélange d'influences.              Paradoxalement il s'agissait de contrer la littérature de gare qualifiée de « crypto-fasciste », représentée par les SAS de G érard de V illiers, ou la série de L’Exécuteur par D on P endleton. Des titres bien trop présents dans les libraires des gares hexagonales aux dires des mousquetaires gauchistes, dont la visibilisé (et le succès)  serait ainsi gênée grâce à un projet tentaculaire ( sic ) d' agit-prop littéraire.              Une envie néanmoins déclenchée par la déferlante du Pulp Fiction 1994 de T arantino (d'où le surnom du personnage éponyme), qui allait mettre à l'honneur (pour le pire) la littérature des pulp magazines américains. Cherchez l'er