.... Difficile de présenter la mini-série LORDS OF MISRULE.
Cette histoire emprunte aussi bien à ce qu’on appelle la fantasy urbaine qu’au weird cher à H.P. Lovecraft, et à la forêt (hantée) de Ryhope de Robert Holdstock.
Dans un magnifique noir & blanc, Peter Snejbjerg dessine cette histoire, 6 numéros parus chez Tundra UK avant d’être repris par l’éditeur Dark Horse (sous des couvertures peu engageantes malheureusement), écrite par Dan Abnett, John Tomlinson et Steve White ; trois scénaristes mais une unité de ton indéniable.
LORDS OF MISRULE captive par son atmosphère d’épouvante où la réalité (des personnages) sursoit progressivement aux lois de la Nature.
Jack Goodfellow travaille dans un service téléphonique d’assistance et ses deux meilleurs amis travaillent pour le Eldrich Express.
Il s’agit d’un journal détaillant les événements surnaturels et bizarres qui se déroule dans le monde entier. Un journal à l’esprit fortéen pour résumé.
Certaines pages de ce journal sont d'ailleurs reproduites à la fin de chaque numéro, et outre leur intérêt propre, elles ont eu la propriété de m’immerger encore plus dans cette étonnante histoire.
Le frère de Jack est interné pour avoir tué leur mère, et tenté de faire la même chose à Jack alors qu’il vivait dans le paisible village de Callow.
Ce bref résumé est d'une pauvreté affligeante quant à ce que m'a procuré la lecture de ces six numéros.
En effet, il ne fait aucun doute que c'est avec le courant de l’électrochoc que ces trois scénaristes tentent de renouer, et le résultat est au-delà de ce qui est humainement concevable.
Du reste, si l'usage du sense of wonder est parfois galvaudé pour qualifier ce qu'on lit, LORDS OF MISRULE n'usurpe pas ce privilège.
Loin s'en faut.
Une série à découvrir si on aime aimer ce qu'on lit ; également disponible en français chez l'éditeur Rackham.
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