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Une Guerre encore plus froide (Charles Stross)

... Bonjour à tous, vous le savez peut-être si vous venez de temps en temps sur ce blog, je soutiens le projet Exoglyphes (Pour en savoir +), et la première livraison a eu lieu il y a quelques jours.

Il s'agit d'une courte nouvelle de Charles Stross intitulée Une Guerre encore plus froide, et si elle ne s'inscrit pas à proprement dit dans le "cycle de la Laverie" qui est je le rappelle l'objet de la première partie de ce financement participatif, elle en exploite pour ainsi dire l'arrière-plan folklorique.
Et elle me paraît indispensable (d'autant qu'elle est tout simplement excellente).

Cet arrière-plan c'est bien sûr le mythe de Cthulhu dans le contexte géopolitique de la guerre froide.
Charles Stross réussi avec cette nouvelle un beau tour de force : évoquer la guerre froide du temps de Ronald Reagan, le mythe de façon très crédible, créer un tension et du bon gros suspense (avec finalement une économie de moyens à faire pâlir le plus radical des adeptes de la décroissance), tout en me faisant rire (jaune parfois).

Extraits :
Analyste 

Roger Jourgensen a un mouvement de recul. C’est un homme blond, trente-cinq ans environ : les cheveux coupés au rasoir, la peau blafarde à cause d’une exposition prolongée aux lumières artificielles. Des lunettes, une chemise à manches courtes et une cravate, un badge avec une photo d’identité accroché par une chaîne autour du cou complètent le tableau. Il travaille dans un bureau à l’air conditionné, sans fenêtre. Ce qu’il est en train de lire lui donne des sueurs froides. 
[...]
 — Nous savons qu’ils sont venus ici pour la première fois à l’ère du précambrien. (Le professeur Gould se concentre sur ses transparents en essayant de ne pas trop penser à son public.) Nous avons des échantillons de macrofaune, découverts par le paléontologiste Charles D. Walcott au cours de ses expéditions pionnières dans les Rocheuses canadiennes, près de la frontière orientale de la Colombie-Britannique. 
[..]
 Le Raid Molotov de 1930 a rapporté une grosse livraison de ces shoggot’ims ; tout ce sur quoi nous pouvions nous appuyer, c’était les traces qu’ils avaient oublié d’effacer et les rapports de nos centres de recherches en Antarctique. Les dossiers du professeur Liebkunst, en particulier sont les plus frustrants…
Cette nouvelle a été traduite par Jacques Fuentealba et publiée précédemment dans le quinzième numéro de la revue Galaxie (en janvier 2012).

Si vous voulez être de cette aventure, une seule adresse : (Pour en savoir +)

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