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Avengers : Infinty War [Anthony & Joe Russo]

« On est à deux doigts d’y arriver »
Iron Man (alias Tony Stark


••• Amorcée avec Thor : Ragnarok, à une échelle jusque-là jamais vu pour des personnages dont l'humour n'est pas la ressource culturelle première, Avengers : Infinity War tire lui aussi de cette veine humoristique l’essentiel de son pouvoir d’attraction, pendant ses 2 heures 30 d'autonomie. 
Une durée que j'ai pour ma part divisée en deux soirées. Ceci expliquant sûrement en partie cela. 

Un humour qui n'évite ni le grotesque dans le cas de l’acteur Peter Dinklage par exemple, ni le non-sens lors des conversations qui deviennent complétement surréalistes dès qu’un membre des Gardiens de la Galaxie ouvre la bouche.  Mais rassurez-vous, personne ou presque n'y échappe !

Un autre élément joue en faveur d’Avengers : Infinity War, en ce qui concerne ma petite personne en tout cas. Les 2 scénarios dont s’inspire le film des frères Russo, écrits respectivement par Jim Starlin et par Jonathan Hickman pour le marché de la bédé, ne m’ont pas plus laissé de souvenirs que les précédents longs-métrages made in Marvel que j'ai pu voir. Il faut dire que ni Starlin, ni Hickman, ne font pas partie des scénaristes qui me feraient sillonner la galaxie de l'imaginaire collectif à la recherches des comics qu’ils ont écrits, fussent-ils de purs joyaux. 

De l’humour donc, et un méchant qui ne vole pas que les six P#@$e d’%&n]é, mais également la vedette, aux nombreuse autres stars du films. Comme le disait Alfred Hitchcock : « Plus réussi est le méchant, plus réussi est le film ». 

Et la performance de Josh Brolin, malgré la motion capture™, est phénoménale. 
Il réussit à faire passer énormément d’émotion dans cette figure tragique et hiératique, pourtant 100% SFX. 

Il est rare à me yeux, qu’un acteur transcende le personnage originel d’encre et de papier qu’il incarne à l’écran. Certainement parce que j’ai découvert très très jeune toute cette théorie de personnages bigarrés, et qu’au travers de mon regard de gamin, ces super-héros et ces super-vilains, ont acquis quelque chose d’indépassable. Mais pour le coup, le Thanos de Brolin enterre son modèle.

« J'ai une telle maîtrise de mon corps que j'arrive a atteindre l'immobilité absolue, et je deviens pratiquement invisible. Observez ! »
Drax 

••• Or donc, Avengers : Infinity War, sorte de Le Jour le plus long 2.0 en termes de casting, équilibre en sa faveur l’attitude polémique envahissante avec un sens de l’autodérision assassin, qui partout ailleurs aurait anéanti toutes velléités de sérieux auquel il prétend. Car je ne crois pas que ce troisième opus concoure dans la catégorie comédie.
Mais aussi grâce à un personnage capable de transformer en second couteau et en faire-valoir toute une tripotée de personnages dont les épaules sont pourtant assez solides pour régulièrement secouer le box-office, avec des films à leur nom.

Et last but but least, Thanos est devenu un solide rival de Dark Vador. Dont je crois qu'on pouvait dire qu'il était le vilain ultime, catégorie blockbuster franchisé. Un personnage qui soit dit en passant, partage avec Thanos des rapport filiaux tout aussi tendus, mais dont l'apogée serait pour le coup inversée. 

Avengers : Infinity War m'a donc rabibocher avec les long-métrage de super-héros, et indice aggravant, a fait naitre l'envie de voir la seconde partie de cette histoire, prévue je crois pour 2019. Du jamais vu !!!!

Merci Thanos !

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