••• Sous le prétexte d'un polar, Martín Solares sculpte le portrait d'un pays. Lui-même originaire de l'état de Tamaulipas, situé au nord du Mexique, il y incruste son roman à coups de marteau.
Si la première partie surprend par sa violence, elle donne à lire le récit d'une enquête somme toute banale. La deuxième surprend et confirme que le « polar » n'était qu'une excuse, tout en restant aussi violent. À tel point que le personnage central de cette seconde partie, quand bien même est-il apparu lors de la première comme la parfaite incarnation d'un pays en proie au chaos, à la violence et à la corruption. La description d'une tuerie, menée par des détenus qui ont obtenu une autorisation de sortie du directeur de la prison pour la perpétrer, donne une idée de ce dont parle n'envoyez pas de fleurs. Or donc, cet homme apparait dans la partie qui lui est consacrée comme n'étant pas le pire de ce que La Eternida avait en stock. Glaçant !
369 pages d'une désespérance abyssale, auxquelles l'auteur n'apporte aucun espoir. La corruption et la collusion n’épargnant pratiquement aucun des personnages, le doute y est omniprésent. Martín Solares augmente encore le désespoir en laissant dans l'expectative le sort des plus intègres.
n'envoyez pas de fleurs est un récit à lire en connaissance de cause.
Si la première partie surprend par sa violence, elle donne à lire le récit d'une enquête somme toute banale. La deuxième surprend et confirme que le « polar » n'était qu'une excuse, tout en restant aussi violent. À tel point que le personnage central de cette seconde partie, quand bien même est-il apparu lors de la première comme la parfaite incarnation d'un pays en proie au chaos, à la violence et à la corruption. La description d'une tuerie, menée par des détenus qui ont obtenu une autorisation de sortie du directeur de la prison pour la perpétrer, donne une idée de ce dont parle n'envoyez pas de fleurs. Or donc, cet homme apparait dans la partie qui lui est consacrée comme n'étant pas le pire de ce que La Eternida avait en stock. Glaçant !
369 pages d'une désespérance abyssale, auxquelles l'auteur n'apporte aucun espoir. La corruption et la collusion n’épargnant pratiquement aucun des personnages, le doute y est omniprésent. Martín Solares augmente encore le désespoir en laissant dans l'expectative le sort des plus intègres.
n'envoyez pas de fleurs est un récit à lire en connaissance de cause.
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