« [..] un thriller quantique à la mécanique implacable, qui tient en haleine jusqu’à la dernière page.» selon ActuSF son éditeur français. Du moins l'un de ses éditeurs, puisque Superposition verra les éditions FOLIO l’intégrer cette année, à leur collection. Avec toujours une postface de Roland Lehoucq, amateur de SF et surtout pour le coup, scientifique multicapé. FOLIO garde aussi, si j'ai bien compris, la traduction d'Éric Holstein.
Or donc, quel meilleur moment pour lire ce roman que celui où il connaitra (mais pas encore tout à fait) lui-même une sorte de superposition éditoriale.
Au-delà de cette fantaisie, et malgré la postface scientifique éclairante (mais abstruse) de Roland Lehoucq, Superposition peine à convaincre. Oscillant et là ce n'est plus seulement une figure de style, entre le très commun et quelques bonnes idée. Sans être ennuyeux, il m'a cependant fallu attendre la fin du 37ème chapitre (sur 41) et son suivant pour que l'idée à la base du roman finisse par accoucher d'autre chose que d'un thriller somme tout assez commun. Si Walton avait développé plus tôt cette interaction quantique, si j'ose dire, son histoire aurait pu ( mon avis) prendre un tournant beaucoup plus haletant et intéressant.
Dans un entretien accordé à ActuSF [Pour en savoir +] David Walton déclare : « Cette idée [La superposition] permet d’introduire de nombreux questionnements sur l’identité et les choix que l’on fait, en plus d’être un point de départ excitant. ». Je ne mets pas en doute le point de départ excitant, c'est lui qui m'a convaincu de dépenser 10,99 € pour lire la version numérique du roman (sans DRM, faut-il le préciser), mais les nombreuses questions sur l'identité ne prennent leur ampleur qu'à la presque toute fin de l'histoire. Un tantinet frustrant.
D'autant qu'une bonne partie du récit est consacrée à nous raconter un procès, dont on voit venir de loin le basculement, plutôt étonnant, et que David Walton n'en fait rien. Encore plus frustrant que le procès lui-même.
••• En conclusion Superposition est en effet un thriller, qui pourra pour les béotiens dans mon genre transformer la physique quantique en une forme de magie (malgré la postface tout entière consacrée à nous expliquer ce qu'elle est) , dont l’absence de limites risque de faire s’effondrer leur suspension volontaire d'incrédulité. Il a cependant pour lui quelques éclaires d'imagination inspirées, et un « méchant » dont les aspirations emporte l'adhésion.
Un ou deux petits ratés de probabilité qui en définitive l'empêche de basculer du côté des romans dont on ne pourrait dire que le plus grand bien.
Or donc, quel meilleur moment pour lire ce roman que celui où il connaitra (mais pas encore tout à fait) lui-même une sorte de superposition éditoriale.
Au-delà de cette fantaisie, et malgré la postface scientifique éclairante (mais abstruse) de Roland Lehoucq, Superposition peine à convaincre. Oscillant et là ce n'est plus seulement une figure de style, entre le très commun et quelques bonnes idée. Sans être ennuyeux, il m'a cependant fallu attendre la fin du 37ème chapitre (sur 41) et son suivant pour que l'idée à la base du roman finisse par accoucher d'autre chose que d'un thriller somme tout assez commun. Si Walton avait développé plus tôt cette interaction quantique, si j'ose dire, son histoire aurait pu ( mon avis) prendre un tournant beaucoup plus haletant et intéressant.
Dans un entretien accordé à ActuSF [Pour en savoir +] David Walton déclare : « Cette idée [La superposition] permet d’introduire de nombreux questionnements sur l’identité et les choix que l’on fait, en plus d’être un point de départ excitant. ». Je ne mets pas en doute le point de départ excitant, c'est lui qui m'a convaincu de dépenser 10,99 € pour lire la version numérique du roman (sans DRM, faut-il le préciser), mais les nombreuses questions sur l'identité ne prennent leur ampleur qu'à la presque toute fin de l'histoire. Un tantinet frustrant.
D'autant qu'une bonne partie du récit est consacrée à nous raconter un procès, dont on voit venir de loin le basculement, plutôt étonnant, et que David Walton n'en fait rien. Encore plus frustrant que le procès lui-même.
••• En conclusion Superposition est en effet un thriller, qui pourra pour les béotiens dans mon genre transformer la physique quantique en une forme de magie (malgré la postface tout entière consacrée à nous expliquer ce qu'elle est) , dont l’absence de limites risque de faire s’effondrer leur suspension volontaire d'incrédulité. Il a cependant pour lui quelques éclaires d'imagination inspirées, et un « méchant » dont les aspirations emporte l'adhésion.
Un ou deux petits ratés de probabilité qui en définitive l'empêche de basculer du côté des romans dont on ne pourrait dire que le plus grand bien.
Commentaires
Enregistrer un commentaire