••• Extrapolation, à un niveau bien supérieur, d'une manière de vivre que l'on connait déjà, Citoyen+ est une nouvelle, gratuite [Pour en savoir +], dont le résultat, l'achat du roman dont je vais vous parler, apparaît en toutes lettres dans l’aliénante société qu'elle décrit. Du moins, son mécanisme. Plus que son idée centrale, Citoyen+ saisit par la maîtrise dont elle fait preuve.
Autrement dit, cette nouvelle captive par la manière dont elle nous dit ce qu'elle a à dire.
De plus, sa chute est tout ce qu'il y a de plus réjouissant et de réussi. Citoyen+ obtient, dès sa première lecture, un Triple A™
Pour le dire autrement, ce récit m'a tellement emballé que j'ai immédiatement commandé la version numérique de Noosphère, le premier roman de son autrice, Audrey Pleynet. Et 2,99 € pour une roman de 372 pages, c'est donné.
Ainsi je ne ferais pas mystère de mon avis, Noosphère aurait pu être écrit par un auteur de la trempe d'un Michael Crichton.
Mais on verra qu'Audrey Pleynet a déjà sa propre voix.
Thriller scientifique comme savait en écrire l'américain, Noosphère est pourtant un récit qui dépasse par bien des points ceux de son illustre ainé. Plutôt que de rester confiné au sein d'une équipe réduite, dans un environnement tout aussi limité, le roman d'Audrey Pleynet élargit son propos au monde entier ; même si l'essentiel de l'histoire se déroule en France.
La Noosphère du titre, si elle devient un enjeu mondial, transforme aussi sûrement la planète que si elle apparaissait aujourd'hui dans nôtre univers, et l'autrice n'en fait pas mystère. Elle réussit à inventer un nouveau modèle de société, plusieurs même, digne des meilleurs auteurs de SF. Et à nous y immerger en douceur ; tout en faisant des personnages de son histoire, et des répercussions de la Noosphère, nos préoccupations prioritaires. Difficile en effet, d'en abandonner la lecture pour quelque raison que ce soit.
Captivant, Noosphère l'est aussi grâce à la variété des ambiances et des situations qu'il propose (avec de vrais morceaux de sense of wonder). Une diversité, dont l'énumération tuerai dans l’œuf le plaisir de les découvrir in situ. Donc, ne comptez pas sur moi, mais certains chapitres sont toutefois à réserver à des « lecteurs avertis ».
••• En conclusion, Noosphère, roman de SF usiné dans la meilleure diégèse, mériterait amplement d'être soutenu par une maison d'édition ayant pignon sur rue, surtout celle de l'Imaginaire. À défaut il peut l'être directement pas les lecteurs.
Disponible à la vente en version numérique ou, plus traditionnellement en bois mort [Pour en savoir +].
Et si vous n'aimez pas Michael Crichton, passez outre ma comparaison, et faîtes-vous votre propre avis.
• L'avis d'Apophis [Pour en savoir +], sur Citoyen+.
___________________
Audrey Pleynet a aussi un blog [Pour en savoir +].
Autrement dit, cette nouvelle captive par la manière dont elle nous dit ce qu'elle a à dire.
De plus, sa chute est tout ce qu'il y a de plus réjouissant et de réussi. Citoyen+ obtient, dès sa première lecture, un Triple A™
Pour le dire autrement, ce récit m'a tellement emballé que j'ai immédiatement commandé la version numérique de Noosphère, le premier roman de son autrice, Audrey Pleynet. Et 2,99 € pour une roman de 372 pages, c'est donné.
Ainsi je ne ferais pas mystère de mon avis, Noosphère aurait pu être écrit par un auteur de la trempe d'un Michael Crichton.
Mais on verra qu'Audrey Pleynet a déjà sa propre voix.
Thriller scientifique comme savait en écrire l'américain, Noosphère est pourtant un récit qui dépasse par bien des points ceux de son illustre ainé. Plutôt que de rester confiné au sein d'une équipe réduite, dans un environnement tout aussi limité, le roman d'Audrey Pleynet élargit son propos au monde entier ; même si l'essentiel de l'histoire se déroule en France.
La Noosphère du titre, si elle devient un enjeu mondial, transforme aussi sûrement la planète que si elle apparaissait aujourd'hui dans nôtre univers, et l'autrice n'en fait pas mystère. Elle réussit à inventer un nouveau modèle de société, plusieurs même, digne des meilleurs auteurs de SF. Et à nous y immerger en douceur ; tout en faisant des personnages de son histoire, et des répercussions de la Noosphère, nos préoccupations prioritaires. Difficile en effet, d'en abandonner la lecture pour quelque raison que ce soit.
Captivant, Noosphère l'est aussi grâce à la variété des ambiances et des situations qu'il propose (avec de vrais morceaux de sense of wonder). Une diversité, dont l'énumération tuerai dans l’œuf le plaisir de les découvrir in situ. Donc, ne comptez pas sur moi, mais certains chapitres sont toutefois à réserver à des « lecteurs avertis ».
••• En conclusion, Noosphère, roman de SF usiné dans la meilleure diégèse, mériterait amplement d'être soutenu par une maison d'édition ayant pignon sur rue, surtout celle de l'Imaginaire. À défaut il peut l'être directement pas les lecteurs.
Disponible à la vente en version numérique ou, plus traditionnellement en bois mort [Pour en savoir +].
Et si vous n'aimez pas Michael Crichton, passez outre ma comparaison, et faîtes-vous votre propre avis.
• L'avis d'Apophis [Pour en savoir +], sur Citoyen+.
___________________
Audrey Pleynet a aussi un blog [Pour en savoir +].
Allez, je signe pour Citoyen +. Et si je suis aussi conquis que toi, son roman passera dans ma liseuse
RépondreSupprimerJe lirai avec attention ce que tu en dis.
Supprimer