Accéder au contenu principal

Nathan Never [Agent Special Alfa]

Si le contexte ne surprendra personne, et pour cause « Nathan Never »s'inspire des films de Sf des années 1980, et des stars qui ont fait ce qu'il en reste dans la mémoire collective ; Nathan lui-même est d'ailleurs un cousin pas si éloigné que ça de Rick Deckard, et sa collègue, « Legs » Weaver est la copie presque conforme de Sigourney « Alien » Weaver.
            Or donc, si le contexte est familier, les nœuds dramatiques le sont tout autant. « Nathan Never » n'est pas une série de bande dessinée d'avant-garde, pas plus qu'elle n'est là pour chambouler la littérature d'évasion à laquelle elle appartient.
Maniant l'action, l'humour est la citation avec un beau savoir-faire, ce premier tome paru aux éditions Swikie™ se distingue surtout grâce à son dessinateur Claudio Castelleni. 
            C'est en effet à un vrai festival de virtuosité artistique que nous convie le dessinateur italien  : aplats, hachures, trames. En plus de de donner une texture à ses planches, il dynamise sa mise en récit avec des angles variés, et des cadrage qui le sont tout autant. Les onomatopées participent également, et avec autant de bonheur, à cette démonstration, tout entière au service du récit.
            Ce titre qui fait partie de l'honorable écurie italienne Bonelli™, est édité en France par les éditions SWIKIE™, au prix de 6,99 €, frais de port compris.
En effet « Nathan Never » et les 5 autres titres au catalogue de ladite maison d'édition ne sont - à ma connaissance - que vendus par correspondance [Pour en savoir +].
Cette petite, et nouvelle, maison d'édition très (trop ?) discrète fait un très beau travail. Le format est celui des Pockets LUG™ ou des « Petis formats » Mon Journal™. Pour ne citer que deux des nombreux éditeurs qui remplissaient les linéaires des Maisons de la presse™ et autres bars-tabacs au siècle dernier. 
            Si vous êtes déjà adepte des productions Bonelli™, ou si vous voulez découvrir la bande dessinée italienne d'évasion, les éditions SWIKIE™ sont un bon moyen de s'y replonger ou une belle porte d'entrée. 
Le tout pour un prix raisonnable.


Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich