Quatrième hors-série de la collection « Une Heure-Lumière™ », consacrée aux novellas, celui-ci propose comme de coutume, en plus du catalogue de ladite collection, une nouvelle inédite, qui pour l'occasion est l’œuvre de Greg Egan.
Sous une très belle couverture d'Aurélien Police, l'auteur australien donne à lire certainement l'une de ses nouvelles les plus accessibles. Réputés d'un accès ardu, ses récits reposent en effet sur des concepts scientifiques très pointus dont l'aspect romanesque occupe souvent la partie congrue.
« Un château sous la mer » la nouvelle en question, traduite par L'Épaule d'Orion [Pour en savoir +], en plus d'être d'un abord moins intimidant que ce qu'écrit d'ordinaire le natif de Perth (dans l'État d'Australie-Occidentale) et une nouvelle «à chute».
Autrement dit, un épilogue censé changer radicalement la parallaxe qu'on avait jusqu'à maintenant du texte qu'il clôture. La « chute » nous entraînant dans la sensation d'émerveillement sensée être ce qui caractérise la science-fiction du reste de la littérature. Un vertige cognitif qui peut très bien, aussi paradoxalement que cela puisse paraître, s'affranchir du raisonnement.
Et « Un château sous la mer » a eu sur moi cet effet qui peut donc sembler contradictoire avec l'aspect scientifique qu'il développe.
Un texte très facile d’accès donc, mais un épilogue que je n'ai toujours pas compris, et pourtant une satisfaction maximum !
Un texte très recommandé.
Illustrée par Cedric Bucaille « Un château sous la mer » est précédé de l'habituel éditorial d'Olivier Girard, toujours très intéressants.
Cet édito qui n'échappe donc pas à la règle, s'attarde essentiellement sur un portrait intellectuel de Greg Egan au sein du paysage littéraire hexagonal.
Arrive ensuite le catalogue de la collection, qui propose en sus de chaque couverture dont Aurélien Police est l'artiste attitré, un court résumé, le tout accompagné d'un « blurb », extrait d'une critique d'un blogueurs qui a parlé dudit titre de la collection.
Une attention très touchante d'un éditeur dont la qualité du travail n'a pas vraiment besoin d'être relayé. Ses publications parlent pour lui bien mieux que n'importe quel critique.
C'est d'autant plus sympathique.
Un joli maque-page dédié ficelle ce hors-séries (comme le reste de la collection), qu'on ne trouve pas en version numérique.
Contrairement au reste de la collection ; une politique numérique que Le Bélial'™ mène d'ailleurs de façon très attractive pour les lecteurs.
Publiés à faible tirage, ces HS sont pour ma part très attendus.
Et ce quatrième opus, comme ses prédécesseurs, ne m'a pas déçu.
La gloire !!!
RépondreSupprimerOn est quelques-uns à partager ce quart d'heure warholien.
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