Accéder au contenu principal

The Killing 2


... La première saison de  The Killing (ou Forbrydelsen)  a été pour moi la meilleur série télévisée de cette année, c'est peu dire que c'est avec anxiété et plaisir que j'ai appris qu'une deuxième saison avait été tournée. Plaisir de retrouver la qualité de la première saison, anxiété que la qualité ne soit pas au rendez-vous (ou soit moindre).


... S'il avait fallu vingt épisodes pour venir à bout de la première enquête, The Killing 2 se contentera de la moitié : on retrouve Sarah Lund en poste à une frontière deux ans après les faits relatés lors de la saison précédente. Son ancien chef fait appel à elle en tant que consultante sur une affaire compliquée ...

Sara Lund est un personnage tout à fait extraordinaire, de la trempe de Vala Mal Doran ou d'Aeryn Sun ; son interprète Sofie Gråbøl est tout simplement fantasticamundo, elle galvanise toutes les scènes où elle apparaît par sa simple présence et pourtant, le reste de la distribution est non seulement de toute première bourre mais les rôles qu'ils interprètent sont loin, très loin de n'être que de la figuration.


 
Chaque personnage possède une caractérisation forte, et l'enquête est tout simplement un modèle du genre. Les différentes pistes suivies sont tout à fait crédibles et aucun des rebondissements ne nous fait faux bond ; attendez-vous si d'aventure vous tentez l'expérience a être mené par le bout du nez.  


 

Un mind map® est un outil dynamique et stimulant qui vous aide à réfléchir et à vous organiser mieux et plus vite. Cette technique révolutionnaire vous permet de tirer profit de tout le potentiel de votre cerveau pour prendre des décisions intelligentes et savoir où vous en êtes.

Tony Buzan

Comme dans la première saison, l'enquête judiciaire a son pendant politique : mais cette fois-ci il s'agit rien de moins que le gouvernement qui est touché par cette affaire. 


Tout simplement la meilleur série de l'année !

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich