Accéder au contenu principal

Spenser Confidential [Mark Walhberg / Peter Berg]

Spenser, personnage inventé par l'écrivain Robert B. Parker, et repris depuis la mort de ce dernier par Ace Atkins (dont j'avais apprécié le travail sur ses propres romans), revient sur les écrans après une première incarnation par l'acteur Robert Urich dans les années 1980.
Ce coup-ci c'est Mark Walhberg qui s'y colle, sous la direction de son compère Peter Berg.
            Dans un entretien qu'a accordé le réalisateur à un magazine de cinéma français, il ressort notamment que Mark Walhberg aurait dit qu'à 40 ans il était temps d'avoir une franchise cinématographie à son nom. Rôle qu'aurait pu dû remplir James Silva (22 Miles), si le film avait été mieux reçu.
Peter Berg, qui ne pense pas en terme de franchise nous dit-il, reconnait qu'une suite à Spenser Confidential a déjà été discutée avec Netflix. La fin du trop long-métrage ne laisse par ailleurs aucun doute à ce sujet. Les 48 ans du bostonien non plus.
Mais tout dépendra, bien évidemment, de l'audience comme le précise encore le réalisateur. Qui devrait échanger ses lapalissades contre un peu plus de niaque à l'écran.

            Audience ou pas, si une suite devait se concrétiser dans les mêmes termes, elle se fera sans moi.
Spenser Confidential, malgré le capital sympathie que j'ai pour son acteur principal m'a ennuyé de bout en bout. Le duo que forme l'ex-Marky Mark avec Winston Duke ne marche visiblement pas à l'écran.
Et si le scénario n'est pas plus mauvais que n'importe quel autre Buddy movie, le film est bien trop long pour son propre intérêt.
Le running gag qui s'attache à voir Spenser se faire tataner toutes les vingt minutes s'essouffle plus vite que l'acteur. Il faut dire que Mark Walhberg est plutôt en forme. Au contraire des scènes d'action bien trop mollassonnes, voire mal filmées. Pour le coup, on se croirait effectivement dans une série télévisée des eighties.
            En définitive, sans être la recette miracle, un film plus ramassé aurait certainement mieux retenu mon attention. Des vannes plus percutantes n'auraient pas nui non plus.
Reste un Hollywood Night™ petit bras, qui ne sortira pas du lot des productions du prolixe Netflix.   

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Triple frontière [Mark Boal / J.C. Chandor]

En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Big Wednesday (John Milius)

Une anecdote circule au sujet du film de J ohn M ilius, alors qu'ils s’apprêtaient à sortir leur film respectif ( La Guerre des Etoiles , Rencontre du Troisième Type et Big Wednesday ) G eorge L ucas, S teven S pielberg et J ohn M ilius  auraient fait un pacte : les bénéfices de leur film seront mis en commun et partagés en trois. Un sacré coup de chance pour M ilius dont le film fit un flop contrairement aux deux autres. Un vrai surfeur ne doit pas se laisser prendre au piège de la célébrité  Un vrai surfeur ne doit pas se sentir couper des siens. Il ne doit pas courir derrière les dollars, ni gagner toutes les compétitions. [..] M idget F arrelly champion du monde de surf 1964  ... Big Wednesday est l'histoire de trois jeunes californiens dont la vie est rythmée par le surf ; on les découvre en pleine adolescence au cours de l'été 1962, et nous les suivrons jusqu'à un certain mercredi de l'été 1974.   L'origine du surf se perd dans la nuit des