.... Contemporain du commissaire Nicolas Le Floch (inventé par Jean-François Parot), avec qui il partage de servir le roi Louis XV, le chevalier de Volnay, « commissaire aux morts étranges », aura fort à faire dans cette première enquête, écrite par Olivier Barde-Cabuçon pour les éditions ACTES SUD (paru en 2012).
La France du XVIIIe siècle, qui n'est déjà pas chiche en figures romanesques, s'enrichit donc d'un enquêteur adepte de la « police savante » et de son Watson en la personne d'un moine - dont le passé (sulfureux) n'est pas le moindre des enjeux - dans un Paris où se côtoient la philosophie des Lumières et des croyances bien moins rationnelles.
Olivier Barde-Cabuçon, toute aussi insolite et bigarrée que soit l'atmosphère de son roman, ne cède guère à la fantaisie quant aux mobiles de l'étrange crime qu'il met en scène. Inattendue et très solide, la solution à l'énigme m'a paru très satisfaisante, et surtout vu le contexte tout à fait adaptée.
Le seul (petit) bémol du roman, tient à l'identité du «moine », que j'aurais préféré ne pas connaître. Certains personnages s'épanouissent bien mieux dans le mystère.
D'autant que cette révélation n'apporte pas grand chose à l'histoire, et paraît sacrément tirée par les cheveux.
Excellent roman, Casanova et la femme sans visage bénéficie en outre d'une magnifique couverture due à Natalie Shau.
.... Étonnamment, Volnay, le commissaire aux morts étranges, se fait tout au long du roman, voler la vedette.
Par Casanova, toujours, par son adjoint, par le comte de Saint Germain, voire par quelques comploteurs ou spadassins plus brièvement aperçus.
Et par les femmes, dont l'auteur brosse de jolis portraits.
Deux d'entre elles d'ailleurs, assez formidables, tirent la couverture à elles plus souvent qu'à leur tour.
Et puis ce Paris qui est dépeint en creux, n'est pas en reste pour occuper le devant de la scène.
Or donc, une fort belle découverte en ce qui me concerne, dont je vais sans vergogne exploiter le filon, car le chevalier de Volnay a depuis, mené cinq autres enquêtes.
.... Comme toutes les périodes de l'Histoire, il ne tient qu'au talent du romancier pour faire de celle qu'il a choisie un bon parti.1759. Une femme sans visage est retrouvée dans Paris.Volnay, le "commissaire aux morts étranges", se charge de l’enquête. Surveillé de près par Sartine, qui voit d’un mauvais œil ce policier hors normes, Volnay, secondé par un moine étrange et Casanova lui-même, remonte la piste d’un crime qui pourrait impliquer la Pompadour et jusqu’à Louis XV en personne.L’épisode inaugural d’une série policière historique extrêmement prometteuse.
La France du XVIIIe siècle, qui n'est déjà pas chiche en figures romanesques, s'enrichit donc d'un enquêteur adepte de la « police savante » et de son Watson en la personne d'un moine - dont le passé (sulfureux) n'est pas le moindre des enjeux - dans un Paris où se côtoient la philosophie des Lumières et des croyances bien moins rationnelles.
Olivier Barde-Cabuçon, toute aussi insolite et bigarrée que soit l'atmosphère de son roman, ne cède guère à la fantaisie quant aux mobiles de l'étrange crime qu'il met en scène. Inattendue et très solide, la solution à l'énigme m'a paru très satisfaisante, et surtout vu le contexte tout à fait adaptée.
Le seul (petit) bémol du roman, tient à l'identité du «moine », que j'aurais préféré ne pas connaître. Certains personnages s'épanouissent bien mieux dans le mystère.
D'autant que cette révélation n'apporte pas grand chose à l'histoire, et paraît sacrément tirée par les cheveux.
Excellent roman, Casanova et la femme sans visage bénéficie en outre d'une magnifique couverture due à Natalie Shau.
.... Étonnamment, Volnay, le commissaire aux morts étranges, se fait tout au long du roman, voler la vedette.
Par Casanova, toujours, par son adjoint, par le comte de Saint Germain, voire par quelques comploteurs ou spadassins plus brièvement aperçus.
Et par les femmes, dont l'auteur brosse de jolis portraits.
Deux d'entre elles d'ailleurs, assez formidables, tirent la couverture à elles plus souvent qu'à leur tour.
Et puis ce Paris qui est dépeint en creux, n'est pas en reste pour occuper le devant de la scène.
Or donc, une fort belle découverte en ce qui me concerne, dont je vais sans vergogne exploiter le filon, car le chevalier de Volnay a depuis, mené cinq autres enquêtes.
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