Accéder au contenu principal

Version Officielle (James Renner)

.... Si la première partie de Version officielle - le roman de James Renner - m'a vivement intéressée, la "révélation" qui en est en quelque sorte, la "planche d'appel", m'a laissée sur le cul (si vous me passez l'expression).
La suite ne s’embarrasse pas de ménager le lecteur, et pour cause : c'est tellement hénaurme, que la seule issue est une fuite en avant sans queue ni tête. 
Ainsi ai-je dû - souvent - me forcer à accepter les différents éléments qu'ajoute avec frénésie l'auteur (j'y croyais encore en dépit des signaux d'alarme). 

Si suspension volontaire d'incrédulité il doit y avoir, elle doit au moins avoir la souplesse de celles qu'on trouve sur la DS encore en circulation. Pas moins !

Mais même ça n'y suffirait pas lorsque, non content de pousser son roman dans les derniers retranchements d'une conspiration tout bonnement incroyable (même avec la meilleure volonté du monde), James Renner décide de s'approprier un terrible événement pour non, pas seulement l'intégrer à son intrigue, mais le détourner (sans jeu de mots) d'une façon qui m'a laissé pantois. Et assez mal à l'aise.

.... Si en commençant ce roman j'anticipais le plaisir que j'aurais à lire le précédent de l'auteur, la suite m'a plutôt donner l'envie inverse. 
À moins d'être une satire sur les milieux conspirationnistes - ce que rien ne laisse croire à sa lecture - Version officielle me laisse l'impression d'un roman que j'aurais pu ne pas lire. Voire que je n'aurais pas dû lire.

Ah si seulement le Maestro n'était pas une invention de James Renner ! [-_ô]  

Commentaires

  1. J'en suis à la moitié et j'avoue que les éloges lus ici et là m'ont paru exagérés. Je n'ai toujours pas réussi à accrocher aux personnages et l'utilisation des théories conspirationnistes m'a laissé sur ma faim. Je ne sais même pas encore si je vais le finir... Un livre qui aurait dû se limiter au format de la novella.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'...

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" (...

Islander [Caryl Férey / Corentin Rouge]

            « Islander », bande dessinée de presque 160 planches, dont c'est seulement le premier tome, commence de manière assez réaliste.             On y voit Le Havre , devenu un port d'immigration. Ici, pour ce qui nous concerne pour l'instant, ce sera vers l’ Écosse .             Et en se fiant à ce qui se passe actuellement en France  (mais qui a commence grosso merdo en 1976), il est clair qu'hormis une guerre, c'est ce qui nous attend. Chassés (ou soumis) par ceux-là mêmes qui comptent trouver en France ce qu'ils détruisent consciencieusement en y arrivant. Les Français, mais d'une manière globale, les Européens n'auront pas beaucoup de choix (À moins de stopper totalement l’immigration à laquelle on assiste). Et je ne vois par C aryl F érey nous raconter une guerre de type migratoire. > SOURIRE <   Or donc, Le Havre .             ...