.... Des sources près de l'enquête, n'hésitent pas à citer Billy Milligan comme première source d'inspiration de M. Night Shyamalan pour le personnage principal de SPLIT.
Décédé en décembre 2014, Milligan avait été arrêté à la fin des années 1970 suite à l’enlèvement et au viol de trois étudiantes de l'Ohio State University. Un criminel pour le moins atypique, puisqu'on aurait diagnostiqué chez lui un cas extrême de trouble de la personnalité multiple.
Daniel Keye, romancier notamment connu pour son livre Des fleurs pour Algernon, l'a rendu très célèbre en écrivant deux livres sur lui.
Une célébrité qui avait par ailleurs attiré l'attention de James Cameron, au point qu'il avait développé un scénario, dont John Cusack devait être l’interprète principal.
Mais suite à divers reports & problèmes - dont une plainte de Milligan, associé de près au développement du projet - celui-ci ne verra jamais le jour.
.... Maître du twist final - dont il a fait une véritable marque de fabrique - plus ou moins tombé en disgrâce, M Night Shyamalan a de nouveau fait parler de lui en réalisant un joli carton au box-office avec son précédent long-métrage (THE VISIT). Du moins par rapport à l’investissement initial.
Ce n'est rien de dire que SPLIT est tout aussi réussi.
James McAvoy y est bluffant, tout comme Betty Buckley dans le rôle du docteur Karen Fletcher. Le réalisateur instille un climat de malaise et de tension particulièrement lourd, et a parfaitement réussi à me faire prendre des vessies pour des lanternes.
Flippant jusqu'au bout ...... ou presque.
En effet, M Night Shyamalan qui dit faire très attention au montage de ses films, aurait - de mon point de vue - dû éviter l'ultime scène. Ou plutôt la dernière réplique.
Si le film n'avait pas été aussi bon tout du long, elle aurait d'ailleurs pu l'anéantir. Ça ressemble méchamment à un pet foireux et puant que le cuisinier vient lâcher à la fin de l'excellent repas qu'il vient de vous servir. Ça ne se fait pas !
Mieux vaut en effet s'arrêter à la scène du véhicule, et à la réplique de l'agent de police féminin. Glaçant !
En dehors de cet étrange choix, SPLIT tient toutes les promesses d'un très bon thriller.
Décédé en décembre 2014, Milligan avait été arrêté à la fin des années 1970 suite à l’enlèvement et au viol de trois étudiantes de l'Ohio State University. Un criminel pour le moins atypique, puisqu'on aurait diagnostiqué chez lui un cas extrême de trouble de la personnalité multiple.
Daniel Keye, romancier notamment connu pour son livre Des fleurs pour Algernon, l'a rendu très célèbre en écrivant deux livres sur lui.
Une célébrité qui avait par ailleurs attiré l'attention de James Cameron, au point qu'il avait développé un scénario, dont John Cusack devait être l’interprète principal.
Mais suite à divers reports & problèmes - dont une plainte de Milligan, associé de près au développement du projet - celui-ci ne verra jamais le jour.
.... Maître du twist final - dont il a fait une véritable marque de fabrique - plus ou moins tombé en disgrâce, M Night Shyamalan a de nouveau fait parler de lui en réalisant un joli carton au box-office avec son précédent long-métrage (THE VISIT). Du moins par rapport à l’investissement initial.
Ce n'est rien de dire que SPLIT est tout aussi réussi.
James McAvoy y est bluffant, tout comme Betty Buckley dans le rôle du docteur Karen Fletcher. Le réalisateur instille un climat de malaise et de tension particulièrement lourd, et a parfaitement réussi à me faire prendre des vessies pour des lanternes.
Flippant jusqu'au bout ...... ou presque.
En effet, M Night Shyamalan qui dit faire très attention au montage de ses films, aurait - de mon point de vue - dû éviter l'ultime scène. Ou plutôt la dernière réplique.
Si le film n'avait pas été aussi bon tout du long, elle aurait d'ailleurs pu l'anéantir. Ça ressemble méchamment à un pet foireux et puant que le cuisinier vient lâcher à la fin de l'excellent repas qu'il vient de vous servir. Ça ne se fait pas !
Mieux vaut en effet s'arrêter à la scène du véhicule, et à la réplique de l'agent de police féminin. Glaçant !
En dehors de cet étrange choix, SPLIT tient toutes les promesses d'un très bon thriller.
Je partage ton appréciation du film et notamment de cette fin à côté de la plaque.
RépondreSupprimerEn succombant à un gimmick répandu, Shyamalan pêche un peu par orgueil en voulant rattacher artificiellement son film à une partie de son corpus alors qu'il avait réussit à conclure son intrigue de fort belle manière lors d'une scène précédente. En revisitant le procédé qu'il affectionne -- contrairement à ce que j'ai pu lire, il me semble que le réalisateur met davantage en oeuvre le plant/payoff plus que le traditionnel twist puisqu'il prépare le terrain avec les flashbacks --, Shyamalan réussit un renversement thématique vertigineux à l'attendue conclusion heureuse. C'était là qu'il fallait donner le clap de fin, sur le dernier plan de l'adolescente assise dans la voiture de police, interdite, pas sur ce rajout à l'intérêt limité qui n'augure rien de bon après tant d'années.
L'autre faiblesse (relative) du film, c'est d'avoir monté en épingle au sein du scénario ce qui ressemble à un coup marketing avec ce concept d'un corps partageant 23 personnalités alors que l'histoire n'en montrera jamais qu'un tiers. ça ne diminue en rien la bonne tenue de l'histoire et l'excellente interprétation du trio d'acteurs principaux, mais on aurait pu se passer cette "esbroufe".
- ATTENTION SPOILER -
SupprimerPour l'histoire des 24 personnalités montée en épingle, je suis passé à côté puisque je ne regarde aucun "trailer" B-A, etc.
Pour les "pay-in/pay-off", c'est en effet redoutable, et ça participe aussi au twist final (je ne parle pas de l'apparition de qui-tu-sais)
Enfin pour cette séquence, M. Night Shyamalan a peut-être une idée derrière la tête ? Ou alors il s'agit d'humour ?
Le réalisateur avait bien une idée derrière la tête a priori avec cette séquence puisqu'il a depuis confirmé que son prochain projet portera sur la suite du film auquel il fait référence (un autre acteur du premier film a également mentionné en interview avoir discuté avec le réalisateur de ce projet).
SupprimerPas encore vu, il ne passe en VO dans mon cinéma que prochainement.
RépondreSupprimerPour l'affaire Mulligan/Cameron, le livre " James Cameron l'odyssée d'un cinéaste " sorti vendredi dernier revient sur la chose avec un peu plus de détails ( sans trop approfondir la chose, le livre étant surtout centré sur la vie pro de Cameron plus que sur une analyse dure de ses projets).
je lirai ton avis sur Split avec intérêt, si jamais tu en parles sur ton blog.
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