Accéder au contenu principal

Warren Ellis présente : HELLBLAZER

Lorsque Constantine apprend que son ancien amour a été brutalement assassiné, il se lance sans aucune hésitation à la poursuite du dangereux et mystérieux criminel. Qui a bien pu s'en prendre à la jeune femme et, surtout, pourquoi ? Quelles vérités John est-il sur le point de mettre à jour ? Sa quête est-elle uniquement motivée par une soif de vengeance ou cache-t-elle de plus sombres motivations ? 
Le voyage risque d'être éprouvant.
.... Il n'y a pas que pour Constantine que cela a été éprouvant.
Les 6 numéros mensuels qui correspondent au résumé ci-dessus (#134-#139) sont un voyage dans le sordide et l'abject le plus complaisant qu'il ma été donné de lire depuis longtemps.

J'avais déjà lu quelques uns des numéros - dans leur version originale - qui composent ce recueil, et j'avais eu vent de son contenu, mais la surprise a quand même été de taille.
Des scénarios très faibles (et le mot est faible (sic)), le reste du contenu est une suite de 6 one-shots tout aussi inconsistants, qui n'ont satisfait que ma curiosité de lire le travail d'Ellis sur ce personnage. 
Une bien piètre consolation.

Heureusement que ce volume - publié par Urban Comics - était disponible à la médiathèque où j'ai mes habitudes, car j'aurais eu pas mal de regrets si j'avais dû lâcher 22,50 € pour le lire.
Même Shoot qui fait preuve d'une belle ambition, la seule histoire à en faire preuve, est d'une naïveté à peine croyable dans son dénouement. 

Je comprends mieux les réticences de DC Comics à la publier à l'époque : si l'histoire est choquante (comme toutes celles qui la précédent), elle est surtout d'un inintérêt flagrant.
Cette péripétie (la décision de ne pas publier Shoot), la seule notable du run de Warren Ellis, a débouché sur un coup de sang du scénariste que l'on retrouve incarnée notamment dans le septième numéro de Planetary (Pour en savoir +). 
Du moins selon ma théorie.
.... Cette lecture confirme - pour l'instant - que le meilleur scénariste que j'ai lu sur cette série reste Brian Azzarello (Pour en savoir +). 

_____________________
Traduction : Philippe Touboul (qui se fend aussi d'une préface) 
Lettrage : Moscow*Eye

Scénario :  2/10 
Dessins : 4,99/10 
Appréciation globale : Sans objet

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Triple frontière [Mark Boal / J.C. Chandor]

En même temps qu'un tournage qui devait débuter en 2011, sous la direction de K athryn B igelow, Triple frontière se verra lié à une tripotée d'acteurs bankables : S ean P enn, J avier B ardem, D enzel W ashington. Et même T om H anks. À ce moment-là, le titre est devenu Sleeping dogs , et d'autres noms circulent ( C hanning T atum ou encore T om H ardy). Durant cette période de valses-hésitations, outre M ark B oal au scénario, la seule constante restera le lieu où devrait se dérouler l'action. La « triple frontière » du titre est une enclave aux confins du Paraguay , du Brésil et de l' Argentine , devenue zone de libre-échange et symbole d'une mondialisation productiviste à fort dynamisme économique. Le barrage d' Itaipu qui y a été construit entre 1975 et 1982, le plus grand du monde, produirait 75 % de l’électricité consommé au Brésil et au Paraguay . Ce territoire a même sa propre langue, le « Portugnol », une langue de confluence, mélange d

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Big Wednesday (John Milius)

Une anecdote circule au sujet du film de J ohn M ilius, alors qu'ils s’apprêtaient à sortir leur film respectif ( La Guerre des Etoiles , Rencontre du Troisième Type et Big Wednesday ) G eorge L ucas, S teven S pielberg et J ohn M ilius  auraient fait un pacte : les bénéfices de leur film seront mis en commun et partagés en trois. Un sacré coup de chance pour M ilius dont le film fit un flop contrairement aux deux autres. Un vrai surfeur ne doit pas se laisser prendre au piège de la célébrité  Un vrai surfeur ne doit pas se sentir couper des siens. Il ne doit pas courir derrière les dollars, ni gagner toutes les compétitions. [..] M idget F arrelly champion du monde de surf 1964  ... Big Wednesday est l'histoire de trois jeunes californiens dont la vie est rythmée par le surf ; on les découvre en pleine adolescence au cours de l'été 1962, et nous les suivrons jusqu'à un certain mercredi de l'été 1974.   L'origine du surf se perd dans la nuit des