Los Angeles |
Un choix élémentaire – mais judicieux – de dramaxes* permet de débiter de la diégèse, et pas du 56kbits/s ! À cela s'ajoute une réalisation aux petits oignons ; le premier épisode est à ce titre, un modèle d'immersion.
…. Si COLONY n’est pas la série du siècle, elle remplit - pour l’instant – la mission que je lui ai assignée : me donner l’occasion de passer un bon moment, avec une distribution de qualité (revoir Carl Weathers n'a pas été la moindre de mes surprises).
(À suivre ….)
________________* Dramaxe, subst. masc. Stéréotype de type idéologique, cliché, axiome logique, etc. Unité de sens simple. Produit du récit lorsqu’il est associé à d’autres dramaxes (Cf. Colas Duflo)
J'ai suivi la diffusion hertzienne de la première saison qui s'est achevée la semaine dernière. Le décorum politico-science-fictionnel est riche en potentiel mais il est utilisé de façon parcimonieuse à ce stade. Le début est un peu poussif par moments (la raison derrière la clandestinité de Will dans le pilote n'est pas claire) mais l'avantage, c'est que ça progresse relativement vite sur un format de dix épisodes, parfois au risque d'en faire trop alors que les scénaristes sont capables de quelques belles fulgurances narratives à l'occasion. L'ouverture du quatrième épisode avec la révélation qui vient ponctuer la fin de la séquence est par exemple bien sentie tant d'un point de vue présentation du personnage que du sous-texte environnant mais dans le même temps, cet épisode se termine sur un rebondissement précoce à ce stade.
RépondreSupprimerUne série agréable dans l'ensemble mais qui n'a pas encore trouvé le bon équilibre entre progression des personnages (l'arc peu intéressant autour de la sœur) et avancée du contexte de l'histoire (le rôle de l'usine, la présence des hôtes demeurent encore inconnus). Gageons que de ce côté-là, le nouveau statu quo mis en place en fin de saison soit propice à des développements géopolitiques plus amples et satisfaisants.