Je me suis plongé, je dois dire, assez distraitement, dans le tout premier numéro de « Clean Room » distraction dont je suis sorti très rapidement.
En effet, un malaise sourd des premières planches de la série, scénarisée par Gail Simone & dessinée par Jon Davis-Hunt, pourtant bien sages en regard de tout ce qui arrivera avant la fin du premier recueil.
Des pages à l’ambiance dérangeante et vénéneuse, dont l’illustration ci-contre n’est que le haut de l’iceberg.
Tacticienne retorse, la scénariste qui n'est plus un perdreau de l'année, utilise toutes les ficelles de son talent pour nous faire prendre des vessie pour des lanternes. Et ça marche plutôt pas mal !
D'autant que lesdites ficelles sont gommées avec autant de brio qu'il lui a fallu de talent pour les manœuvrer.
Labellisée Vertigo©, la série ne recule devant rien, ...... ou presque.
Compte tenu des cases au contenu crescendo assez choquant, voire explicitement sensuel (mais l'un n'empêche pas l'autre), certains dialogues éludent purement et simple le « Fils de Dieu ».
Nous avons ainsi droit à un « Jesus Crow » et à un « God Jeesum ». Bizarre !?
Cela dit, les individus qui utilisent ces termes le font peut-être pour une raison intradiégétique ?
Reste pour l'instant, 6 numéros lus sur les dix-huit que conte (sic) la série, que Gail Simone a écrit une série aussi captivante qu'insolite.
Les planches de Jon Davis-Hunt, au style disons naturaliste, presque policé, ajoute au malaise ambiant.
« Clean Room » s'annonce pour l'instant comme une excellente série d'épouvante domestique.
Dont le point de fuite n’est peut-être pas là où on le croit.
Sorte de trompe-l’œil qui semble révéler, du moins jusqu’à plus amples lecture, une réification des dogmes d’une « religion » inventée par un romancier de Sf plus connu pour cela que pour ses romans. Suivez mon regard ....
Une comparaison d'autant plus troublante, que la Honest World Foundation™, bien qu’ambigüe, n'apparait pas aussi toxique qu'ellepourrait devrait être présentée. Si mes soupçons s'avéraient.
Très recommandée !
En effet, un malaise sourd des premières planches de la série, scénarisée par Gail Simone & dessinée par Jon Davis-Hunt, pourtant bien sages en regard de tout ce qui arrivera avant la fin du premier recueil.
Des pages à l’ambiance dérangeante et vénéneuse, dont l’illustration ci-contre n’est que le haut de l’iceberg.
Tacticienne retorse, la scénariste qui n'est plus un perdreau de l'année, utilise toutes les ficelles de son talent pour nous faire prendre des vessie pour des lanternes. Et ça marche plutôt pas mal !
D'autant que lesdites ficelles sont gommées avec autant de brio qu'il lui a fallu de talent pour les manœuvrer.
Labellisée Vertigo©, la série ne recule devant rien, ...... ou presque.
Compte tenu des cases au contenu crescendo assez choquant, voire explicitement sensuel (mais l'un n'empêche pas l'autre), certains dialogues éludent purement et simple le « Fils de Dieu ».
Nous avons ainsi droit à un « Jesus Crow » et à un « God Jeesum ». Bizarre !?
Cela dit, les individus qui utilisent ces termes le font peut-être pour une raison intradiégétique ?
Reste pour l'instant, 6 numéros lus sur les dix-huit que conte (sic) la série, que Gail Simone a écrit une série aussi captivante qu'insolite.
Les planches de Jon Davis-Hunt, au style disons naturaliste, presque policé, ajoute au malaise ambiant.
« Clean Room » s'annonce pour l'instant comme une excellente série d'épouvante domestique.
Dont le point de fuite n’est peut-être pas là où on le croit.
Sorte de trompe-l’œil qui semble révéler, du moins jusqu’à plus amples lecture, une réification des dogmes d’une « religion » inventée par un romancier de Sf plus connu pour cela que pour ses romans. Suivez mon regard ....
Une comparaison d'autant plus troublante, que la Honest World Foundation™, bien qu’ambigüe, n'apparait pas aussi toxique qu'elle
Très recommandée !
(À suivre .....)
Ça me fait plaisir de réentendre parler de cette série. J'avais également beaucoup aimé ce premier tome, à commencer par les dessins de Jon-Davis Hunt, que j'ai retrouvé avec encore plus de plaisir sur la série The Wild Storm, écrite par Warren Ellis. Par contre, mon intérêt s'était émoussé avec les 2 tomes suivants. J'aime bien les histoires de Gail Simone (Birds of Prey, Wonder Woman) mais je la trouve inégale dans la durée. Publiée en même temps, j'avais préféré la série Unfollow, de Rob Williams & Mike Dowling.
RépondreSupprimerC'est un avenir de lecture un poil décevant que tu m'annonces.
Supprimer[-_ô]
Pour The Unfollow, je l'avions dans mes carnets. Depuis "The Royals" [https://artemusdada.blogspot.com/2015/10/the-royals-masters-of-war.html] et Cla$$ War [https://artemusdada.blogspot.com/2015/09/clawar-rob-williamstrevor.html] j'y ai toujours une place pour le travail de Rob Williams.
Mais merci du rappel !