Que dire que vous ne puissiez découvrir vous-même en lisant « Mauvaise donne », la novella extraite du recueil de Jean-Philippe Jaworski, intitulé Juana Vera ?
Ici, sous la très belle couverture de Hervé Leblan.
Rien de plus rabat-joie en effet, que les longs résumés de texte, où la seule chose qui nous reste après nous y être frottés, est de ne plus pouvoir lire ce dont ils parlaient car ils en avaient trop dit.
Évitons, autant que faire se peut d'être un nouvel Agent orange™ de la blogosphère critique.
Soyons périphérique.
« Mauvaise donne », nous le savons aujourd'hui, est, entre autres choses, la carte de visite du roman Gagner la guerre, autant que la cartographie du monde secondaire où se déroulent ces deux récits. Fantasy d'inspiration Renaissance, la narration de la novella emprunte cependant la structure focalisée, à la première personne, sur le modèle des Marlowe de Raymond Chandler. Où, pour le dire autrement, s'exhibent les forces nomades et subversives des agencements produits par la forme du roman noir à l'américaine.
Sans pour autant condamner le roman à énigme à l'anglaise.
Deux formes que d'aucuns envisagent antinomiques, mais que Jean-Philippe Jaworski confrontent en une dialectique féconde.
Ainsi l'avant-dernier acte de « Mauvaise donne » est-il un pastiche réussi des célèbres et quasi incontournables grandes récapitulation d'avant dénouement de n'importe quel whodunits qui se respecte. Mais dont l'auteur interverti les rôles.
Un long flashback, en dehors du répertoire policier, tout aussi herméneutique qu'épique, termine de faire de « Mauvaise donne » une entrée en matière plus que réussie.
Qu'on n'aurait pas tort non plus de rattacher à la « Crapule fantasy ». Ce n'est plus une carte de visite, mais un véritable tract !
Les aventures de Benvenuto Gesufal se poursuivent fort heureusement dans le roman Gagner la guerre, qui, si j'en crois le talent que Jean-Philippe Jaworski déploie ici, devrait tuer le temps avec style et panache. Et être aussi retors que son personnage principal.
Une novella qui trouve idéalement sa place dans le challenge auquel j'ai le plaisir de participer, et lancé, comme vous le savez sûrement, par l'ami Yogo !
Ici, sous la très belle couverture de Hervé Leblan.
Rien de plus rabat-joie en effet, que les longs résumés de texte, où la seule chose qui nous reste après nous y être frottés, est de ne plus pouvoir lire ce dont ils parlaient car ils en avaient trop dit.
Évitons, autant que faire se peut d'être un nouvel Agent orange™ de la blogosphère critique.
Soyons périphérique.
« Mauvaise donne », nous le savons aujourd'hui, est, entre autres choses, la carte de visite du roman Gagner la guerre, autant que la cartographie du monde secondaire où se déroulent ces deux récits. Fantasy d'inspiration Renaissance, la narration de la novella emprunte cependant la structure focalisée, à la première personne, sur le modèle des Marlowe de Raymond Chandler. Où, pour le dire autrement, s'exhibent les forces nomades et subversives des agencements produits par la forme du roman noir à l'américaine.
Sans pour autant condamner le roman à énigme à l'anglaise.
Deux formes que d'aucuns envisagent antinomiques, mais que Jean-Philippe Jaworski confrontent en une dialectique féconde.
Ainsi l'avant-dernier acte de « Mauvaise donne » est-il un pastiche réussi des célèbres et quasi incontournables grandes récapitulation d'avant dénouement de n'importe quel whodunits qui se respecte. Mais dont l'auteur interverti les rôles.
Un long flashback, en dehors du répertoire policier, tout aussi herméneutique qu'épique, termine de faire de « Mauvaise donne » une entrée en matière plus que réussie.
Qu'on n'aurait pas tort non plus de rattacher à la « Crapule fantasy ». Ce n'est plus une carte de visite, mais un véritable tract !
« La Science-Fiction est quelque chose qui pourrait se produire – et la plupart du temps, vous n’en auriez pas envie. La Fantasy est quelque chose qui ne pourrait pas se produire – alors que vous aimeriez souvent que cela arrive. » Arthur C. Clarke
Les aventures de Benvenuto Gesufal se poursuivent fort heureusement dans le roman Gagner la guerre, qui, si j'en crois le talent que Jean-Philippe Jaworski déploie ici, devrait tuer le temps avec style et panache. Et être aussi retors que son personnage principal.
(À suivre .....)
Une novella qui trouve idéalement sa place dans le challenge auquel j'ai le plaisir de participer, et lancé, comme vous le savez sûrement, par l'ami Yogo !
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