Scénarisé par l'auteur du roman dont il s'inspire, le film de Reed Morano ne semble pas immunisé par ce qu'il réserve aux méchants de tout poil, qu'affronte son héroïne.
Ça commence d'ailleurs d'une manière totalement bancale, ou alors je n'ai décidément rien compris au scénario. Mais le prétexte qui convoque Stephanie Patrick à devenir l'héroïne en titre, n'est jamais expliqué. Mais surtout, il n'a aucune utilité (sauf d'en faire l'héroïne).
Pas plus que la discrétion dont bénéficie « B », au vu de ce que devraient connaitre leurs adversaires, après la « visite » de l'appartement de Keith Proctor. Ni les moyens dont il dispose. Pas plus que son absence du théâtre des opérations.
Tous ces trous, pour reprendre mon analogie, ont en plus la mauvaises idées de vous sauter à la gueule, comme un pavé à celle d'un flic. Difficile de passer outre !
Difficile également de croire qu'un tel scénario puisse passer les fourches caudines d'une lecture seulement attentive. Et pourtant ....
Mais le plus gênant de « The Rhythm Section » c'est la complaisance que prend la mise en scène à montrer la violence dont fait l'objet le personnage principal.
Ce n'est pas le seul, dernièrement l'excellent Atomic Blonde s'y abandonnait aussi. Toutefois le film de David Leitch avait pour lui un scénario très solide. Mais qui ne réinventait pas la poudre non plus. Et tout en la remarquant, elle ne m'a pas autant gêné que dans le cas du film de Reed Morano.
Or donc, en moins d'une demi-heure, « The Rhythm Section » accumule un bien trop grand lot d'écueils pour bénéficier d'une quelconque indulgence de ma part.
D'autant que son gloubiboulga© à base de barbouzes, de terrorisme et de vengeance avait tout pour me plaire.
Corrompu comme je suis, j'ai zappé jusqu'au bout. Et là encore, l'ultime retournement de situation ne tient pas la route une seconde.
Ce n'est pas de suspension volontaire d'incrédulité qu'aurait eu besoin « The Rhythm Section », mais de son élimination pure et simple.
Reste la meilleure chose du film, une sorte d'exergue où il est question que le cœur doit être « ligne de basse qui donne le tempo ».
Un Jason Bourne™ « post-#MeToo » tué dans l’œuf. Dommage !
Ça commence d'ailleurs d'une manière totalement bancale, ou alors je n'ai décidément rien compris au scénario. Mais le prétexte qui convoque Stephanie Patrick à devenir l'héroïne en titre, n'est jamais expliqué. Mais surtout, il n'a aucune utilité (sauf d'en faire l'héroïne).
Pas plus que la discrétion dont bénéficie « B », au vu de ce que devraient connaitre leurs adversaires, après la « visite » de l'appartement de Keith Proctor. Ni les moyens dont il dispose. Pas plus que son absence du théâtre des opérations.
Tous ces trous, pour reprendre mon analogie, ont en plus la mauvaises idées de vous sauter à la gueule, comme un pavé à celle d'un flic. Difficile de passer outre !
Difficile également de croire qu'un tel scénario puisse passer les fourches caudines d'une lecture seulement attentive. Et pourtant ....
Mais le plus gênant de « The Rhythm Section » c'est la complaisance que prend la mise en scène à montrer la violence dont fait l'objet le personnage principal.
Ce n'est pas le seul, dernièrement l'excellent Atomic Blonde s'y abandonnait aussi. Toutefois le film de David Leitch avait pour lui un scénario très solide. Mais qui ne réinventait pas la poudre non plus. Et tout en la remarquant, elle ne m'a pas autant gêné que dans le cas du film de Reed Morano.
Or donc, en moins d'une demi-heure, « The Rhythm Section » accumule un bien trop grand lot d'écueils pour bénéficier d'une quelconque indulgence de ma part.
D'autant que son gloubiboulga© à base de barbouzes, de terrorisme et de vengeance avait tout pour me plaire.
Corrompu comme je suis, j'ai zappé jusqu'au bout. Et là encore, l'ultime retournement de situation ne tient pas la route une seconde.
Ce n'est pas de suspension volontaire d'incrédulité qu'aurait eu besoin « The Rhythm Section », mais de son élimination pure et simple.
Reste la meilleure chose du film, une sorte d'exergue où il est question que le cœur doit être « ligne de basse qui donne le tempo ».
Un Jason Bourne™ « post-#MeToo » tué dans l’œuf. Dommage !
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