Dokusha shokun.
Connu comme le pionnier du roman policier au Japon, le talent d'Edogawa Ranpo ne s'y limite pas.
« Mirage », au sommaire du recueil homonyme (et qui contient en outre Vermine), ressortit à un dispositif que j'ai précédemment appelé le « point aveugle ».
Autrement dit, il s'agit d'un texte qui joue avec la théorie de la réception. Ou dit autrement, sur l'interprétation qu'a le lecteur du texte qu'il lit.
« Mirage » peut en effet être lu d'au moins deux manières.
L'une d'elle fait de l'un des personnages un affabulateur, et l'autre en fait un récit Fantastique.
Mais dans les deux cas, le point aveugle en question, ou l’indécidabilité que construit le texte amène le lecteur à en être lui aussi, l'un des protagonistes. Même à son corps défendant.
Ceci étant dit, « Mirage » apparaît de nos jours , et pour cause il date de 1929, comme un texte écrit à l'ancienne.
Si les personnages paraissent bien candides aujourd'hui, Edogawa Ranpo est un homme au talent intemporel. Et sa narration, à condition qu'on accepte de jouer le jeu, ne laisse pas de marbre. L'atmosphère agissant comme une loupe qui grossirait les faits racontés.
Si « Mirage » ne vous rendra pas insomniaque, elle ne vous laissera sûrement pas totalement indifférent non plus.
Quant à moi, j'ai lu « Mirage » d'une manière qui la rend admissible au challenge du Maki.
Connu comme le pionnier du roman policier au Japon, le talent d'Edogawa Ranpo ne s'y limite pas.
« Mirage », au sommaire du recueil homonyme (et qui contient en outre Vermine), ressortit à un dispositif que j'ai précédemment appelé le « point aveugle ».
Autrement dit, il s'agit d'un texte qui joue avec la théorie de la réception. Ou dit autrement, sur l'interprétation qu'a le lecteur du texte qu'il lit.
« Mirage » peut en effet être lu d'au moins deux manières.
L'une d'elle fait de l'un des personnages un affabulateur, et l'autre en fait un récit Fantastique.
Mais dans les deux cas, le point aveugle en question, ou l’indécidabilité que construit le texte amène le lecteur à en être lui aussi, l'un des protagonistes. Même à son corps défendant.
Ceci étant dit, « Mirage » apparaît de nos jours , et pour cause il date de 1929, comme un texte écrit à l'ancienne.
Si les personnages paraissent bien candides aujourd'hui, Edogawa Ranpo est un homme au talent intemporel. Et sa narration, à condition qu'on accepte de jouer le jeu, ne laisse pas de marbre. L'atmosphère agissant comme une loupe qui grossirait les faits racontés.
Si « Mirage » ne vous rendra pas insomniaque, elle ne vous laissera sûrement pas totalement indifférent non plus.
Quant à moi, j'ai lu « Mirage » d'une manière qui la rend admissible au challenge du Maki.
Les éditions Le Lézard noir ont sorti l'année dernière un ouvrage anthologique, Edogawa Rampo : les méandres du roman policier au Japon, qui présente la vie et l'oeuvre de Rampo par différents biais (biographie détaillée, analyse de son oeuvre, de sa réception et de ses liens avec le cinéma ou le manga, traduction d'essais de l'écrivain, etc...). Y participe entres autres Miyako Slocombe, qui a traduit le roman Le démon de l'île solitaire et le recueil de nouvelles Un amour inhumain du romancier japonais.
RépondreSupprimerLa boutique en ligne du lézard noir est opérationnelle si ça t'intéresse.
Merci pour l'info amigo.
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