Accéder au contenu principal

La survie de Molly Southbourne [Tad Thompson / Jean-Daniel Brèque / Aurélien Police]

Dans ma critique du précédent tome [Pour en savoir +], de ce qui devrait être, je crois, une trilogie, j'accordais ma confiance à Tad Thompson, malgré la relative déception à la lecture de son histoire.
Hélas la suite m'aura donné tort.

            Si Les meurtres de Molly Southbourne ne s'embarrassait guère de crédibilité interne, « La survie de Molly Southbourne » ne s'y intéressera pas non plus.
Tout ce qui rendait pénible la lecture du premier tome, s'y trouve encore (amplifié par le souvenir mitigé du tome précédent).
Si Les meurtres de Molly Southbourne nécessitait, non pas de suspendre son incrédulité, mais d'oublier jusqu'à l’existence même du concept, cette suite est encore incohérente
Les situations les plus invraisemblables s'enchaînent, au mépris de toute logique, à un point tel que, plus j'avançais, plus la 118ème et dernière page semblait s'éloigner.

Une fois atteinte, je devais me faire une raison ; j'avais passé, avec Tad Thompson, bien trop de temps à en perdre. 
Cela dit, au vu des retours, étant l'un des seuls à exprimer ma déception, la cote reste en faveur de l'auteur.
Mais ça se fera sans moi.

Une novella qui s'ajoute néanmoins à ma liste de lecture du défi-lecture en cours.

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

The Words

... The Words ( Les Mots ) est un film qui avait tout pour me séduire : le roman en tant qu'élément principal, des acteurs que j'aime bien ; D ennis Q uaid, J eremy I rons, J . K . S immons et B radley C ooper. Éléments supplémentaire l'histoire se révèle être une histoire dans l'hisitoire. Ou plus exactement un roman à propos de l'écriture d'un roman, écrit par un autre ; entre fiction et réalité.  Je m'explique. Clay Hammon fait une lecture public de son dernier livre The Words dans lequel un jeune auteur, Rory Jansen , en mal de reconnaissance tente vaille que vaille de placer son roman chez différents éditeurs. Cet homme vit avec une très belle jeune femme et il est entouré d'une famille aimante. Finalement il va se construire une vie somme toute agréable mais loin de ce qu'il envisageait. Au cours de sa lune de miel, à Paris , son épouse va lui offrir une vieille serviette en cuir découverte chez un antiquaire, pour dit-elle qu'

Juste cause [Sean Connery / Laurence Fishburne / Ed Harris / Kate Capshaw]

« Juste Cause 1995 » est un film qui cache admirablement son jeu.             Paul Armstrong , professeur à l'université de Harvard (MA), est abordé par une vieille dame qui lui remet une lettre. Elle vient de la part de son petit-fils, Bobby Earl , accusé du meurtre d'une enfant de 11 ans, et qui attend dans le « couloir de la mort » en Floride . Ce dernier sollicite l'aide du professeur, un farouche opposant à la peine capitale.   Dès le départ, « Juste Cause 1995 » joue sur les contradictions. Ainsi, Tanny Brown , « le pire flic anti-noir des Everglades », dixit la grand-mère de Bobby Earl , à l'origine de l'arrestation, est lui-même un africain-américain. Ceci étant, tout le film jouera à remettre en cause certains a priori , tout en déconstruisant ce que semblait proposer l'incipit du film d' A rne G limcher. La déconstruction en question est ici à entendre en tant que la mise en scène des contradictions de situations dont l'évidence paraît pour

Nebula-9 : The Final Frontier

... Nebula-9 est une série télévisée qui a connu une brève carrière télévisuelle. Annulée il y a dix ans après 12 épisodes loin de faire l'unanimité : un mélodrame bidon et un jeu d'acteurs sans vie entendait-on très souvent alors. Un destin un peu comparable à Firefly la série de J oss W hedon, sauf que cette dernière bénéficiait si mes souvenirs sont bons, de jugements plus louangeurs. Il n'en demeure pas moins que ces deux séries de science-fiction (parmi d'autres telle Farscape ) naviguaient dans le sillage ouvert par Star Trek dés les années 60 celui du space opera . Le space opera est un terme alors légèrement connoté en mauvaise part lorsqu'il est proposé, en 1941 par l'écrivain de science-fiction W ilson T ucker, pour une catégorie de récits de S-F nés sous les couvertures bariolées des pulps des années 30. Les pulps dont l'une des particularités était la périodicité ce qui allait entraîner "une capacité de tradition" ( M ich