Critique un peu particulière aujourd’hui, puisqu’elle prendra la forme du premier épisode d’un feuilleton.
En effet, j’aimerais tenter l’aventure d’une critique en épisode, au rythme de ma lecture du dernier roman en date de Richard K. Morgan.
Une sorte de « Ligne verte », toute chose égale par ailleurs, au temps du Covid-19® et de la blogosphère. Pour citer un des derniers projets de roman-feuilleton qui me vient en tête. À raison de deux livraisons par semaine.
Mais surtout il s’agira, et c’est là que réside le défi en ce qui me concerne, d’avoir quelque chose à dire sur les pages lues, qui ne soit pas qu’un bête résumé.
Bref, voyons ça de plus près …….
Deuxième roman se déroulant dans le même univers que celui de Black Man [Pour en savoir +], mais ce coup-ci sur Mars, « Thin Air » est toujours écrit par Richard K. Morgan, un romancier dont la notoriété a connu un sacré bond, à compter du moment où sa précédente série romanesque a été adaptée en série télévisée, et en anime [Pour en savoir +].
Cela dit, Black Man est - à mon avis - très au-dessus des (deux premières) romans de Takeshi Kovacs.
« Thin Air »donc, qui peut semble-t-il se lire indépendamment, paie son tribu à l'un des plus fameux Planet opera du genre, voire au genre lui-même.
En effet, Planet opera martien sourcilleux de ses origines, le roman de Morgan s’imprègne assez rapidement de la bonne odeur du Stetson™ et des six-coups (grâce au biais de corrélation illusoire).
Redevable en cela à l'imaginaire d'Edgar Rice Burroughs, dont l’influence n’est plus à prouver, qui se voyait garder la Frontière au sein du célèbre 7ème de Cavalerie, ou s’engager aux côtés de Roosevelet et de ses Rough Riders, avant que le principe de réalité ne le rattrape. Et qu’il ne transforme ses rêves d’aventures en romans d’évasion.
Arracher à un futur d’aventurier, Edgar Rice Burroughs restera néanmoins fidèle à l'idée d'une Frontière made in Frederik J. Turner, et transformera - entre autres - la jungle africaine, Pellucidar et, pour ce qui nous cerne plus immédiatement, la planète Mars (alias Barsoom, voir la carte de Larry Ivie supra) en « Nouvelle Frontière », sur le modèle de la Conquête de l’Ouest™.
Un penchant que le Planet opera et le Space opera garderont longtemps. Parfois de manière moins évidente, mais que l’idéologie de la « Destinée manifeste », jamais vraiment absente, se chargera de garantir AOC.
En l'espèce, le début de « Thin Air » tient largement les promesses qu'on pouvait extrapoler de Black Man, et s'annonce comme un roman très prometteur. Un excellent page-turner, avec, croyez-le ou non, une conscience sociale. Mazette !!
En effet, j’aimerais tenter l’aventure d’une critique en épisode, au rythme de ma lecture du dernier roman en date de Richard K. Morgan.
Une sorte de « Ligne verte », toute chose égale par ailleurs, au temps du Covid-19® et de la blogosphère. Pour citer un des derniers projets de roman-feuilleton qui me vient en tête. À raison de deux livraisons par semaine.
Mais surtout il s’agira, et c’est là que réside le défi en ce qui me concerne, d’avoir quelque chose à dire sur les pages lues, qui ne soit pas qu’un bête résumé.
Bref, voyons ça de plus près …….
Deuxième roman se déroulant dans le même univers que celui de Black Man [Pour en savoir +], mais ce coup-ci sur Mars, « Thin Air » est toujours écrit par Richard K. Morgan, un romancier dont la notoriété a connu un sacré bond, à compter du moment où sa précédente série romanesque a été adaptée en série télévisée, et en anime [Pour en savoir +].
Cela dit, Black Man est - à mon avis - très au-dessus des (deux premières) romans de Takeshi Kovacs.
« Thin Air »donc, qui peut semble-t-il se lire indépendamment, paie son tribu à l'un des plus fameux Planet opera du genre, voire au genre lui-même.
En effet, Planet opera martien sourcilleux de ses origines, le roman de Morgan s’imprègne assez rapidement de la bonne odeur du Stetson™ et des six-coups (grâce au biais de corrélation illusoire).
Redevable en cela à l'imaginaire d'Edgar Rice Burroughs, dont l’influence n’est plus à prouver, qui se voyait garder la Frontière au sein du célèbre 7ème de Cavalerie, ou s’engager aux côtés de Roosevelet et de ses Rough Riders, avant que le principe de réalité ne le rattrape. Et qu’il ne transforme ses rêves d’aventures en romans d’évasion.
Arracher à un futur d’aventurier, Edgar Rice Burroughs restera néanmoins fidèle à l'idée d'une Frontière made in Frederik J. Turner, et transformera - entre autres - la jungle africaine, Pellucidar et, pour ce qui nous cerne plus immédiatement, la planète Mars (alias Barsoom, voir la carte de Larry Ivie supra) en « Nouvelle Frontière », sur le modèle de la Conquête de l’Ouest™.
Un penchant que le Planet opera et le Space opera garderont longtemps. Parfois de manière moins évidente, mais que l’idéologie de la « Destinée manifeste », jamais vraiment absente, se chargera de garantir AOC.
En l'espèce, le début de « Thin Air » tient largement les promesses qu'on pouvait extrapoler de Black Man, et s'annonce comme un roman très prometteur. Un excellent page-turner, avec, croyez-le ou non, une conscience sociale. Mazette !!
(À suivre ...)
J'attends la suite de ton billet avec impatience. Ca commence bien en effet... à suivre !
RépondreSupprimerMerci !
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