• Tabula rasa
…. À partir du 13e numéro, Alpha Flight fait peau neuve.
Les événements des tout derniers numéros ont permis de jeter à la poubelle tout ce qui faisait l’intérêt de cette nouvelle tentative de relancer l’équipe dans son propre titre :
Finies l’ambiance paranoïaque, terminées les interrogations sur le rajeunissement de James MacDonald Hudson (et ses relations avec son épouse), aux oubliettes les expériences génétiques (l’un des rescapés de cette sous-intrigue sera traité comme n’importe quel villain, ou presque), plus de questions sur Manbot, départ de Shiro Yoshida (alias Sunfire) pour le Japon, etc.
Alpha Flight redevient un série comme toutes celles que produit à la chaîne Marvel.
Un peu plus « complexe » que ce que fait au même moment son scénariste - Steven T. Seagle - sur Uncanny X-Men (publiée dans la revue X-Men à partir de son numéro 26), mais en même temps (sic) ce n’est pas difficile, tant ces derniers sont-ils traités d’une façon très simpliste* par le scénariste d’Alpha Flight.
À croire que le scénariste a échangé sa place avec les Alphans originaux pour subir un lavage de cerveau.
La bonne nouvelle, c’est l’arrivée de Duncan Rouleau aux dessins (et comme co-scénariste régulier) qui donne à voir des planches beaucoup plus agréables que ce que ses prédécesseurs ont pu faire jusqu’à maintenant (ce qui n’était pas bien difficile).
Reste qu'il est un peu trop tributaire de ses encreurs, qui rendent un travail très inégal.
À noter un épisode dessiné par Ashley Wood, le treizième, judicieusement intitulé « 13e étage /Floor 13 » ; un dessinateur dont le style très reconnaissable (et tout aussi anxiogène) convient tout à fait au scénario concocté par Seagle & Rouleau.
Certainement le meilleur des 8 derniers de la série régulière, et en tout cas le dernier de la veine « parano/black ops ».
Une autre bonne nouvelle, est que l’annulation de la série - connue aux alentours du quinzième numéro - est somme toute, bien préparée.
Loin de ce l’ambiance des premiers épisodes certes, la série s’achève néanmoins sur une fin satisfaisante, vu l’orientation prise en cours de route, et qui clôture plus ou moins toutes les pistes narratives.
Une fin ouverte, et un brin nostalgique.
…. Si je regrette l’abandon de la direction qu’avait prise cette nouvelle mouture (une sorte de Stormwatch made in sirop d’érable), il apparaît évident que les torts sont partagés.
Ainsi Marvel, a-t-il choisi des équipes artistiques très très décevantes (avant l’arrivée de Rouleau), et d’autre part, Steven T. Seagle use de procédés dilatoires (en multipliant les sous-intrigues) qui laissent un peu trop (à mon goût) dans l’expectative.
Une manière de rallonger la sauce ou de différer des réponses qu’il n’avait pas lui-même ?
Toujours est-il qu'avec l'arrivée de Duncan Rouleau l'éditeur aurait pu tenter de maintenir le cap scénaristique plutôt que de « jeter le bébé avec l'eau du bain ».
Scénario : 5,5/10
Dessin : 7/10
Facteur de coolitude : 4,5/10
Appréciation globale : Reste en deuxième division
__________
* Cela dit ce n’est pas moi qui vais critiquer Marvel de proposer des séries pour un lectorat plus jeune, et pour le coup Seagle se contente sûrement de respecter le cahier des charges qui lui est imposé.
**Incidemment leur première apparition se fera, suite à des problèmes d’agenda (?), dans leur propre mini-série intitulée : Sunfire & Big Hero 6.
…. À partir du 13e numéro, Alpha Flight fait peau neuve.
Les événements des tout derniers numéros ont permis de jeter à la poubelle tout ce qui faisait l’intérêt de cette nouvelle tentative de relancer l’équipe dans son propre titre :
Finies l’ambiance paranoïaque, terminées les interrogations sur le rajeunissement de James MacDonald Hudson (et ses relations avec son épouse), aux oubliettes les expériences génétiques (l’un des rescapés de cette sous-intrigue sera traité comme n’importe quel villain, ou presque), plus de questions sur Manbot, départ de Shiro Yoshida (alias Sunfire) pour le Japon, etc.
Ashley Wood & HAL 9000 |
Un peu plus « complexe » que ce que fait au même moment son scénariste - Steven T. Seagle - sur Uncanny X-Men (publiée dans la revue X-Men à partir de son numéro 26), mais en même temps (sic) ce n’est pas difficile, tant ces derniers sont-ils traités d’une façon très simpliste* par le scénariste d’Alpha Flight.
À croire que le scénariste a échangé sa place avec les Alphans originaux pour subir un lavage de cerveau.
La bonne nouvelle, c’est l’arrivée de Duncan Rouleau aux dessins (et comme co-scénariste régulier) qui donne à voir des planches beaucoup plus agréables que ce que ses prédécesseurs ont pu faire jusqu’à maintenant (ce qui n’était pas bien difficile).
Reste qu'il est un peu trop tributaire de ses encreurs, qui rendent un travail très inégal.
À noter un épisode dessiné par Ashley Wood, le treizième, judicieusement intitulé « 13e étage /Floor 13 » ; un dessinateur dont le style très reconnaissable (et tout aussi anxiogène) convient tout à fait au scénario concocté par Seagle & Rouleau.
Certainement le meilleur des 8 derniers de la série régulière, et en tout cas le dernier de la veine « parano/black ops ».
Une autre bonne nouvelle, est que l’annulation de la série - connue aux alentours du quinzième numéro - est somme toute, bien préparée.
Loin de ce l’ambiance des premiers épisodes certes, la série s’achève néanmoins sur une fin satisfaisante, vu l’orientation prise en cours de route, et qui clôture plus ou moins toutes les pistes narratives.
Une fin ouverte, et un brin nostalgique.
…. Si je regrette l’abandon de la direction qu’avait prise cette nouvelle mouture (une sorte de Stormwatch made in sirop d’érable), il apparaît évident que les torts sont partagés.
Ainsi Marvel, a-t-il choisi des équipes artistiques très très décevantes (avant l’arrivée de Rouleau), et d’autre part, Steven T. Seagle use de procédés dilatoires (en multipliant les sous-intrigues) qui laissent un peu trop (à mon goût) dans l’expectative.
Une manière de rallonger la sauce ou de différer des réponses qu’il n’avait pas lui-même ?
Toujours est-il qu'avec l'arrivée de Duncan Rouleau l'éditeur aurait pu tenter de maintenir le cap scénaristique plutôt que de « jeter le bébé avec l'eau du bain ».
Scénario : 5,5/10
Dessin : 7/10
Facteur de coolitude : 4,5/10
Appréciation globale : Reste en deuxième division
__________
* Cela dit ce n’est pas moi qui vais critiquer Marvel de proposer des séries pour un lectorat plus jeune, et pour le coup Seagle se contente sûrement de respecter le cahier des charges qui lui est imposé.
**Incidemment leur première apparition se fera, suite à des problèmes d’agenda (?), dans leur propre mini-série intitulée : Sunfire & Big Hero 6.
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