…. Apparue entre la fin du XXe et le début du vingt-et-unième siècle (janvier 2000/novembre 2001), la série The Atomics de Mike & Laura Allred inscrit ses personnages dans une sorte d’âge d’or de la BD, où on appelait encore un chat un chat, et où aucun d’entre eux n’avaient encore fait la connaissance d’Erwin Schrödinger : chaque chose était à sa place et chaque place avait sa chose.
Lire les quatre premiers numéros (/15) de la série, qui ont été publiés dans l’Hexagone par Organix Comics (traduction de Joël Caron + Maquette et lettrage de d’Elodie Ant & Reed Man), c’est côtoyer des individus animés par d'éternelles passions : haine, vengeance, amour, soif de justice, dans un monde de science-fiction qui fleure bon les années 1950.
Et ne pas voir dans ce groupe de misfits, des alter ego underground des X-Men - créés par Stan Lee & Jack Kirby - me semble assez difficile ; à moins de faire preuve d’autant de candeur que les membres des Atomics.
Réunis grâce au dramaxe* de la menace (ou supposée telle) qui nécessite un serment digne des Trois mousquetaires, le groupe qui deviendra The Atomics partagent aussi une inimitié commune envers Madman (personnage créé à l’aube des nineties toujours par Allred) qui fait pour le coup un d’Artagnan tout à fait acceptable.
Les péripéties s’enchaînent avec une bonne humeur communicative, dans une ambiance très bohème ; et l’histoire se décante à la lecture comme un corps inerte au réactif chimique approprié.
…. J’avais déjà lu ces 4 numéros lors de leur parution il y a une quinzaine d’années, et les relire aujourd’hui m’a fait prendre conscience que les qualités que j’y avais trouvées y étaient encore.
Mais attention !
Protégée d’un emballage métaphorique « longue conservation », The Atomics pourrait aussi avoir les vertus d’une madeleine©™ de Proust sur certains lecteurs de BD américaine.
_____________________
*Dramaxe : Unité de sens simple. Stéréotype de type idéologique cliché, axiome logique, etc.
Produit du récit lorsqu’il est associé à d’autres dramaxes (Cf. Colas Duflo)
Lire les quatre premiers numéros (/15) de la série, qui ont été publiés dans l’Hexagone par Organix Comics (traduction de Joël Caron + Maquette et lettrage de d’Elodie Ant & Reed Man), c’est côtoyer des individus animés par d'éternelles passions : haine, vengeance, amour, soif de justice, dans un monde de science-fiction qui fleure bon les années 1950.
Et ne pas voir dans ce groupe de misfits, des alter ego underground des X-Men - créés par Stan Lee & Jack Kirby - me semble assez difficile ; à moins de faire preuve d’autant de candeur que les membres des Atomics.
Réunis grâce au dramaxe* de la menace (ou supposée telle) qui nécessite un serment digne des Trois mousquetaires, le groupe qui deviendra The Atomics partagent aussi une inimitié commune envers Madman (personnage créé à l’aube des nineties toujours par Allred) qui fait pour le coup un d’Artagnan tout à fait acceptable.
Les péripéties s’enchaînent avec une bonne humeur communicative, dans une ambiance très bohème ; et l’histoire se décante à la lecture comme un corps inerte au réactif chimique approprié.
…. J’avais déjà lu ces 4 numéros lors de leur parution il y a une quinzaine d’années, et les relire aujourd’hui m’a fait prendre conscience que les qualités que j’y avais trouvées y étaient encore.
Mais attention !
Protégée d’un emballage métaphorique « longue conservation », The Atomics pourrait aussi avoir les vertus d’une madeleine©™ de Proust sur certains lecteurs de BD américaine.
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*Dramaxe : Unité de sens simple. Stéréotype de type idéologique cliché, axiome logique, etc.
Produit du récit lorsqu’il est associé à d’autres dramaxes (Cf. Colas Duflo)
•Scénario : 7,10/10
•Dessin : 7,20/10
•Appréciation globale : Le freak c'est chic !
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