• Moins que zéro
.... Fortement refroidi par ce que j'en ai lu dans Divinity III (Pour en savoir +), j'ai néanmoins lu le 1re numéro de Komandar Bloodshot - 2e épisode de l’événement dit du Stalinverse - qui confirme ma première impression.
À ceci près que Jeff Lemire me dit avec cette histoire : « je n'ai rien à raconter mais je vais le faire en 23 planches ».
Je doute fortement que quelqu'un d'âgé de plus de 10 ans puisse trouver un quelconque intérêt à ce numéro.
Néanmoins un concept comme le Stalinverse ne risque pas a contrario, d'évoquer quoi que ce soit à ce même jeune lecteur. D'où le sentiment de se diriger droit dans le mur ; ce qui est je vous le concède, de circonstance.
C'est bien simple (c'est d'ailleurs là où le bât blesse), ce que racontent Lemire & le dessinateur Clayton Crain tiendrait facilement sur quatre planches ; mais la comprimer ne la ferait pas mieux passer pour autant. Zéro + zéro = toujours la tête à Toto.
Autre déception, le peu de cas que fait l'éditeur (et les auteurs) de proposer une véritable immersion dans ce qu'il ne présente pas comme un « Elseworld » made in DC Comics ou un « What if ? » à la sauce Marvel, mais bien comme un événement qui se déroule dans l'univers qu'il met en place depuis 2012. Une sorte de révolution en somme.
Ainsi les noms de code sont-ils toujours en anglais, hormis les couvertures aucun travail n'est fait sur le lettrage ou sur les phylactères pour nous faire ressentir que l'on a basculé dans le soi-disant Stalinverse.
Autrement dit on survole le sujet (de très haut) mais on n'atterrit jamais.
En histoire de complément (back-up), Matt Kindt,le secrétaire général le commissaire politique du Stalinverse (à ce que j'ai cru comprendre), nous a concocté un scénario - dont il a le secret - sur l'origine d'une nouvelle venue dans l'univers Valiant : The Red Legend.
Avec un tel nom de code chacun peut se rendre compte que l'imagination est au pouvoir.
C'est bien simple (bis), je ne crois pas avoir jamais lu quelque chose d'aussi creux et d'enfantin. Pour ne pas dire infantile.
Un tel savoir-faire pour ce qui est de ne rien raconter devrait être récompensé.
Mais le plus ahurissant c'est que des scénarios aussi faibles (et le mot est faible) puissent être imprimer.
... C'est bien simple (décidément on n'en sort pas), même gratuitement, je ne lirai ni la suite de Divinity III, ni Komandar Bloodshot.
Bref, le reste de l'aventure stalinienne de l'univers Valiant se fera sans moi.
_____________
Scénario : 0/10
Dessin : 6/10
Facteur de coolitude : -1/10
Appréciation globale : Plutôt mort que Rouge !
.... Fortement refroidi par ce que j'en ai lu dans Divinity III (Pour en savoir +), j'ai néanmoins lu le 1re numéro de Komandar Bloodshot - 2e épisode de l’événement dit du Stalinverse - qui confirme ma première impression.
À ceci près que Jeff Lemire me dit avec cette histoire : « je n'ai rien à raconter mais je vais le faire en 23 planches ».
Je doute fortement que quelqu'un d'âgé de plus de 10 ans puisse trouver un quelconque intérêt à ce numéro.
Néanmoins un concept comme le Stalinverse ne risque pas a contrario, d'évoquer quoi que ce soit à ce même jeune lecteur. D'où le sentiment de se diriger droit dans le mur ; ce qui est je vous le concède, de circonstance.
C'est bien simple (c'est d'ailleurs là où le bât blesse), ce que racontent Lemire & le dessinateur Clayton Crain tiendrait facilement sur quatre planches ; mais la comprimer ne la ferait pas mieux passer pour autant. Zéro + zéro = toujours la tête à Toto.
Autre déception, le peu de cas que fait l'éditeur (et les auteurs) de proposer une véritable immersion dans ce qu'il ne présente pas comme un « Elseworld » made in DC Comics ou un « What if ? » à la sauce Marvel, mais bien comme un événement qui se déroule dans l'univers qu'il met en place depuis 2012. Une sorte de révolution en somme.
Ainsi les noms de code sont-ils toujours en anglais, hormis les couvertures aucun travail n'est fait sur le lettrage ou sur les phylactères pour nous faire ressentir que l'on a basculé dans le soi-disant Stalinverse.
Autrement dit on survole le sujet (de très haut) mais on n'atterrit jamais.
En histoire de complément (back-up), Matt Kindt,
Avec un tel nom de code chacun peut se rendre compte que l'imagination est au pouvoir.
C'est bien simple (bis), je ne crois pas avoir jamais lu quelque chose d'aussi creux et d'enfantin. Pour ne pas dire infantile.
Un tel savoir-faire pour ce qui est de ne rien raconter devrait être récompensé.
Mais le plus ahurissant c'est que des scénarios aussi faibles (et le mot est faible) puissent être imprimer.
... C'est bien simple (décidément on n'en sort pas), même gratuitement, je ne lirai ni la suite de Divinity III, ni Komandar Bloodshot.
Bref, le reste de l'aventure stalinienne de l'univers Valiant se fera sans moi.
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Scénario : 0/10
Dessin : 6/10
Facteur de coolitude : -1/10
Appréciation globale : Plutôt mort que Rouge !
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