.... Certaines histoires, outre le très grand plaisir qu'elles procurent immédiatement, à la lecture, ont la faculté d'attiser l'imagination du lecteur ; et dans le meilleur des cas, de l'immerger dans le monde dans laquelle elles se déroulent. Alors qu'elles n'en sont qu'un infime fragment.
Sans pour autant pouvoir la coucher sur le papier, ou via l'interface d'un blog, le lecteur la ressent dans son entièreté, la prolongeant, dans le multivers qu'est son propre monde intérieur.
Ni totalement là, ni définitivement absente. Longtemps présente en tout cas.
Ligne de marée, premier texte proposé en français de l'écrivaine Elizabeth Bear - qui n'est pourtant pas une débutante - grâce à la traduction de Pierre-Paul Durastanti, pour la 85e livraison de la revue BIFROST*, fait partie de ces histoires.
Une courte mais magnifique nouvelle (saluée par les prix Hugo & Theodore Sturgoan 2008) qui je l'espère, ne sera pas la dernière d'Elizabets Bear, à franchir l'Atlantique
.... L'une des plus belles nouvelles qu'il m'a été donnée de lire, et dans ce domaine j'ai eu la chance d'en lire de très très bonnes, pourtant. Du moins de celles dont je peux dire dans mon for intérieur, à l'aune de mes goûts, qu'elles le sont.
____________
* BIFROST n°85, avec un épais dossier consacré à Thierry Di Rollo, + des nouvelles de Di Rollo, de Ken Liu (qui n'est pas un manchot dans ce domaine-là) & d'Eric Brown, et les rubriques habituelles (Pour en savoir +).
Sans pour autant pouvoir la coucher sur le papier, ou via l'interface d'un blog, le lecteur la ressent dans son entièreté, la prolongeant, dans le multivers qu'est son propre monde intérieur.
Ni totalement là, ni définitivement absente. Longtemps présente en tout cas.
Ligne de marée, premier texte proposé en français de l'écrivaine Elizabeth Bear - qui n'est pourtant pas une débutante - grâce à la traduction de Pierre-Paul Durastanti, pour la 85e livraison de la revue BIFROST*, fait partie de ces histoires.
Une courte mais magnifique nouvelle (saluée par les prix Hugo & Theodore Sturgoan 2008) qui je l'espère, ne sera pas la dernière d'Elizabets Bear, à franchir l'Atlantique
Le texte de présentation de la nouvelle nous averti qu'il s'y déploie une S-F « toute de sensibilité, pétrie d'humanisme », c'est rien de le dire.Calcédoine n'était pas bâtie pour pleurer, faute de larmes, sauf à considérer que les billes de verre froid jonchant la plage - des billes recuites par la fournaise qui l'avait estropiée -n'en tiennent lieu.Ces larmes auraient pu glisser sur ses senseurs fondus et sa peau pour pleuvoir, insensibles, sur le sable.[...]
.... L'une des plus belles nouvelles qu'il m'a été donnée de lire, et dans ce domaine j'ai eu la chance d'en lire de très très bonnes, pourtant. Du moins de celles dont je peux dire dans mon for intérieur, à l'aune de mes goûts, qu'elles le sont.
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* BIFROST n°85, avec un épais dossier consacré à Thierry Di Rollo, + des nouvelles de Di Rollo, de Ken Liu (qui n'est pas un manchot dans ce domaine-là) & d'Eric Brown, et les rubriques habituelles (Pour en savoir +).
Magnifique (mais est-ce besoin de le préciser) couverture de MANCHU |
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