Pour fêter correctement les 75 ans de Captain America, l'éditeur Marvel Comics proposera, en début d'année 2016, le crossover Avengers: Standoff!.
Il s'intéressera plus particulièrement aux trois derniers porteurs du costume à la bannière étoilée: Steve Roger bien sûr, l'ancien acolyte Bucky Barnes et l'actuel Captain America : Sam Wilson.
• Avengers Standoff - Welcome to Pleasant Hill #01
• Avengers Standoff - Assault on Pleasant Hill Alpha #01
.... Après avoir lu les 2 numéros ci-dessus, je suis comme une majorité de ceux qui on fait part de leurs impressions (du moins celles que j'ai lues), plutôt content de ma lecture.
À part les deux fausses pistes un peu grossières dans le Welcome to Pleasant Hill #01 le début du crossover est très agréable à lire, et le cliffhanger m'a totalement surpris.
Reste néanmoins un événement, sur lequel d'ailleurs repose une partie importante de l'intrigue, qui m'apparaît un peu trop providentiel.
Ainsi, tout simplement parce que l'un des personnages aime « bricoler », le scénario lui fabrique une crise de somnambulisme bien opportune qui lui permet d'échapper à l'emprise de Pleasant Hill, et surtout de lancer le crossover.
Alors je vois deux possibilités :
- soit on en reste là, et ça me paraît bien faible comme ressort dramatique
- soit ce personnage a agi sous l'emprise de "qui-vous-savez" et c'est tout aussi faiblard.
Un autre point plus général a trait à l'utilisation - grâce à un artefact plus ou moins magique - de réalités reconfigurées.
Même si ce type d'arrangement est dû en grande partie au mode de publication de la bande dessinée aux Etats-Unis - autrement dit une production en flux tendu depuis le début des années 1960 (pour Marvel) sans interruption - je trouve que ça affaiblit l'histoire, voire que ça affaiblit l'univers de l'éditeur dans son entier.
S'il suffit d'avoir sous la main ce genre de deus ex machina tout devient possible ; et les conséquences deviennent finalement sans importance.
Alors je comprends bien que pour donner l'impression de bousculer le statu quo inhérent à ce type d'univers (séries interminables, "copyright", franchises multimédias, etc.) les solutions ne sont pas légion, mais j'attends justement d'un scénariste professionnel qu'il fasse mieux que ce que peut imaginer n'importe quel amateur.
Mais néanmoins, le gros point fort de ces deux numéros, c'est qu'ils intègrent dans le déroulement du crossover, de manière que j'ai trouvé très harmonieuse, des résumés d’événements antérieurs ou peut-être adjacents, qui m'ont donné l'impression de pouvoir suivre la totalité de l'histoire sans sensation d'avoir manqué un épisode.
C'est d'autant plus agréable que ce n'est pas si fréquent que ça.
En sus, Nick Spencer n'oublie pas de rythmer son récit de belles surprises, ce qui fait que malgré les points "négatifs" que j'ai relevés, je me suis bien amusé pour l'instant.
____________
Scénario : 8/10
Dessin : 10/10
Facteur de coolitude : 6/10
Appréciation globale : Chassez le naturel, il revient au galop
Il s'intéressera plus particulièrement aux trois derniers porteurs du costume à la bannière étoilée: Steve Roger bien sûr, l'ancien acolyte Bucky Barnes et l'actuel Captain America : Sam Wilson.
AVEC DE VRAIS MORCEAUX DE SPOILERS
• Avengers Standoff - Welcome to Pleasant Hill #01
• Avengers Standoff - Assault on Pleasant Hill Alpha #01
.... Après avoir lu les 2 numéros ci-dessus, je suis comme une majorité de ceux qui on fait part de leurs impressions (du moins celles que j'ai lues), plutôt content de ma lecture.
À part les deux fausses pistes un peu grossières dans le Welcome to Pleasant Hill #01 le début du crossover est très agréable à lire, et le cliffhanger m'a totalement surpris.
Reste néanmoins un événement, sur lequel d'ailleurs repose une partie importante de l'intrigue, qui m'apparaît un peu trop providentiel.
Ainsi, tout simplement parce que l'un des personnages aime « bricoler », le scénario lui fabrique une crise de somnambulisme bien opportune qui lui permet d'échapper à l'emprise de Pleasant Hill, et surtout de lancer le crossover.
Alors je vois deux possibilités :
- soit on en reste là, et ça me paraît bien faible comme ressort dramatique
- soit ce personnage a agi sous l'emprise de "qui-vous-savez" et c'est tout aussi faiblard.
Un autre point plus général a trait à l'utilisation - grâce à un artefact plus ou moins magique - de réalités reconfigurées.
Même si ce type d'arrangement est dû en grande partie au mode de publication de la bande dessinée aux Etats-Unis - autrement dit une production en flux tendu depuis le début des années 1960 (pour Marvel) sans interruption - je trouve que ça affaiblit l'histoire, voire que ça affaiblit l'univers de l'éditeur dans son entier.
S'il suffit d'avoir sous la main ce genre de deus ex machina tout devient possible ; et les conséquences deviennent finalement sans importance.
Alors je comprends bien que pour donner l'impression de bousculer le statu quo inhérent à ce type d'univers (séries interminables, "copyright", franchises multimédias, etc.) les solutions ne sont pas légion, mais j'attends justement d'un scénariste professionnel qu'il fasse mieux que ce que peut imaginer n'importe quel amateur.
Nick Spencer n'est ni avare en cliffhanger ni en suprises |
C'est d'autant plus agréable que ce n'est pas si fréquent que ça.
En sus, Nick Spencer n'oublie pas de rythmer son récit de belles surprises, ce qui fait que malgré les points "négatifs" que j'ai relevés, je me suis bien amusé pour l'instant.
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Scénario : 8/10
Dessin : 10/10
Facteur de coolitude : 6/10
Appréciation globale : Chassez le naturel, il revient au galop
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